par angèle casanova

« violence »

  • voir rouge, dans photo-textes, le 22 novembre 2013

    Cette performance a été réalisée dans le cadre du pecha kucha littéraire "Oloé, des espaces élastiques Où lire Où écrire", proposé pour l’inauguration de L@ppli, l’espace numérique des Médiathèques de Strasbourg, le 22/11/2013 (Médiathèque André Malraux).

    Je ne sais pas trier. Les papiers s’entassent. Se perdent. Et pourtant. Quand j’emménage quelque part, je prévois toujours un coin. Pour lire. Pour écrire. Je le mets en scène. Mais quand il s’agit de l’utiliser, plus personne. Je m’installe n’importe où. Plutôt que dans mon nid (...)
  • actéon, par Angèle Casanova , dans mythes selon Angèle Casanova, le 8 juillet 2014

    Ils sont quatre à l’avoir pris en flagrant délit. Quatre. C’est assez. Moins. Cela n’aurait pas suffi. Mais quatre. Alors il va mourir. C’est une erreur. Il clame. Répète. Je n’aurais pas dû être là. Voir. Je suis des vôtres. Mes frères. Ne me tuez pas. Nous avons fait la guerre ensemble.

    Ils sont quatre à l'avoir pris en flagrant délit. Quatre. C’est assez. Moins. Cela n’aurait pas suffi. Mais quatre. Alors il va mourir. C’est une erreur. Il clame. Répète. Je n’aurais pas dû être là. Voir. Je suis des vôtres. Mes frères. Ne me tuez pas. Nous avons fait la guerre (...)
  • Homère, par Olivier Savignat, dans mythes selon Olivier Savignat, le 25 juin 2014

    J’ai narré mille ans
    de conflits
    de haines aveugles

    Pour lire le texte d'Olivier Savignat, aller là
  • Belfort, le 3 octobre 2014 à minuit, par Angèle Casanova, dans chère Grisélidis Réal, le 3 octobre 2014

    Chère Grisélidis Réal,
    Je me promenais à Belleville quand je suis tombée sur ce mur. Je lui ai trouvé un petit air de ressemblance avec vous.

    Chère Grisélidis Réal, Je me promenais à Belleville quand je suis tombée sur ce mur. Je lui ai trouvé un petit air de ressemblance avec vous. Les mains apposées dans un coin, ce sont celles de l’écrivain. De la prostituée qui astique les bites. Délicates. Habiles. Le nom affiché (...)
  • Les extérieurs mous [collectif], dans publications, le 16 mars 2015

    J’ai participé à l’écriture de la nouvelle en cadavre exquis Les extérieurs mous, publiée dans le n°15 de la revue numérique L’AMPOULE (mars 2015), consacré à Sommets & Abîmes, p. 90-98.

    J'ai participé à l'écriture de la nouvelle en cadavre exquis Les extérieurs mous, publiée dans le n°15 de la revue numérique L'AMPOULE (mars 2015), consacré à Sommets & Abîmes, p. 90-98. Co-auteurs : 1. Constance Dzyan 2. Lucie Pingréonn 3. Angèle Casanova 4. Jérôme Pitriol 5. (...)
  • Héra, par Olivier Savignat, dans mythes selon Olivier Savignat, le 2 juillet 2014

    A quoi sert la puissance
    quand chaque jour
    vous trahit ?

    Pour lire le texte d'Olivier Savignat, aller là
  • partie civile, dans nouvelles, le 5 octobre 2012

    7h00 du matin. Une lueur pâle traverse les rideaux de la chambre. Elle se tient au pied de son lit. Debout. Danse légèrement d’un pied sur l’autre. Lisse son pantalon, ajuste son chemisier. Porte ses mains à son visage, le masse doucement, puis se rassoit sur le lit. Bras croisés.

    7h00 du matin. Une lueur pâle traverse les rideaux de la chambre. Elle se tient au pied de son lit. Debout. Danse légèrement d’un pied sur l’autre. Lisse son pantalon, ajuste son chemisier. Porte ses mains à son visage, le masse doucement, puis se rassoit sur le lit. Bras croisés. (...)
  • erreur sur la personne, dans publications, le 18 avril 2016

    J’ai participé à la Nuit virtuelle II : la revanche de la prose de la revue POEME SALE, qui s’est déroulée dans la nuit du 4 au 5 mars 2016, à l’heure québécoise, avec mon poème erreur sur la personne.

    J'ai participé à la Nuit virtuelle II : la revanche de la prose de la revue POEME SALE, qui s'est déroulée dans la nuit du 4 au 5 mars 2016, à l'heure québécoise, avec mon poème erreur sur la personne, publié sur la page Angèle Casanova de Poème sale. erreur sur la personne a été (...)
  • la casse, dans maman, maman, j’ai rêvé de l’ours, le 22 janvier 2016

    le ciel est bas sur la casse
    le métal ne brille pas
    cabossé troué béant

    le ciel est bas sur la casse le métal ne brille pas cabossé troué béant il nous indique le chemin vers la voiture nous la reconnaissons vaguement en faisons le tour plusieurs fois enfants malhabiles ne sachant plus quoi faire de ce jouet cassé effrayant alors nous tournons en (...)
  • cronos, par Angèle Casanova, dans mythes selon Angèle Casanova, le 19 novembre 2014

    L’homme est immense. Son ombre envahit la pièce comme une marée noire. Il s’approche du berceau. La mère tente de l’en empêcher. De faire barrage de son corps. Le repousse. Du mieux qu’elle peut.

    L'homme est immense. Son ombre envahit la pièce comme une marée noire. Il s’approche du berceau. La mère tente de l'en empêcher. De faire barrage de son corps. Le repousse. Du mieux qu’elle peut. Échevelée. La poitrine à nu. Elle vient de donner le sein. Une odeur de lait flotte dans (...)

|