« Voir Bobigny
– Il n’y a rien à voir à Bobigny.
– Pourquoi, ça n’existe pas ?
– Si, ça existe, mais il n’y a rien à voir. Ça ne vaut pas la peine de se déplacer.
« enfant »
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des nouilles à l’Abreuvoir, par Angèle Casanova,
dans
écrire avec Pierre Ménard (mai 2013),
le
3 mai 2013
Pour lire mon texte, allez là
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Pierre Caillou, par Angèle Casanova,
dans
écrire avec Christine Zottele (mars 2013),
le
1er mars 2013
LE GRAND Comment tu t’appelles ? LA PETITE Pierre. LE GRAND Tu es un garçon ? LA PETITE Non, une fille. LE GRAND Ce sont les garçons qui s’appellent Pierre. LA PETITE Non ! Pour un garçon, on dit caillou. (Philippe Dorin, En attendant le Petit Poucet, p. 17) les galets de la (...)
LE GRAND
Comment tu t’appelles ?
LA PETITE
Pierre. -
je me demande,
dans
poèmes,
le
10 mars 2014
Quand mes mots surgissent de nulle part quand ils sont plus intelligents que moi je me demande je me demande qu’en faire de ces mots vivre d’eux seulement m’en contenter oublier que je suis vide au fond qu’il n’y a rien d’autre que la structure en moi qu’à l’intérieur c’est (...)
Quand mes mots
surgissent
de nulle part -
abécédaire au vent,
dans
petits bouts de vie,
le
30 juin 2014
On les voit de loin. Ils flottent au vent. Tout là-haut. Nous nous approchons. Ils sont attachés au sommet de grands mâts blancs. Éoliennes de pacotille. La couleur est la même. Le vent aussi. Mais ils ne tournent pas. Eux. Ils se contentent de claquer au gré de la brise. (...)
On les voit de loin. Ils flottent au vent. Tout là-haut. Nous nous approchons. Ils sont attachés au sommet de grands mâts blancs. Eoliennes de pacotille. La couleur est la même. Le vent aussi. Mais ils ne tournent pas. Eux.
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je fais le tour de mon oreille,
dans
écrire avec / pour mon fils,
le
2 août 2014
Comment ça s’appelle ça il me montre son oreille ou plus précisément il fait du doigt le tour de son oreille je réfléchis en torturant le bout érodé de ma lèvre supérieure qui en a vu d’autres et puis je retourne le pavillon de mon oreille à moi et tapote la bosse là juste derrière (...)
Comment ça s’appelle
ça
il me montre son oreille
ou plus précisément
il fait
du doigt
le tour
de son oreille -
le linge sale, par Angèle Casanova,
dans
écrire avec André Rougier (novembre 2012),
le
2 novembre 2012
Pour lire mon texte, allez là
Enfant, elle avait un secret. Elle le dissimulait sous son pull. Il avait la forme d’un objet de torture. Un corset. En plâtre. Il la soutenait. Il la martyrisait. Il la protégeait. Son secret. Elle le pleurait la nuit. Elle ne pensait qu’à lui.
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LA RUE DE A À Z // Little Senegal, Harlem, NY, USA ,
dans
photo-textes,
le
3 octobre 2013
A LOUER Juché sur une échelle, l’agent immobilier fixe tant bien que mal la bannière au-dessus de la boutique décrépite. Il descend, recule au ras du trottoir, tire la langue, un œil fermé, la tête inclinée… Ça pourrait être pire. Il ne lui reste plus qu’à attendre le chaland. Plus (...)
Les photographies qui composent "La rue de A à Z" ont été prises un matin de décembre 2012, un peu avant 8h, à Little Senegal, Harlem, New York, entre le coin de la 119e rue et Adam Clayton Powell Bvd, la 116e rue et le coin de la 119e et Malcolm X Bvd (nom actuel de Lenox Avenue).
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un chat dans ma gorge, par Angèle Casanova,
dans
écrire avec Danielle Masson (décembre 2014),
le
5 décembre 2014
Il existe un pays où les gens ne parlent presque pas. C’est le pays de la grande fabrique de mots. Agnès de Lestrade (texte), Valeria Docampo (illustrations). La grande fabrique de mots (Alice Jeunesse,2009) Je n’ai pas donné ma langue au chat. Le chat s’est fâché. Il a (...)
Je n’ai pas donné ma langue au chat.
Le chat s’est fâché. -
vortex,
dans
publications,
le
5 octobre 2015
J'ai le plaisir de vous annoncer la publication de mon poème vortex dans la revue PAYSAGES ECRITS n°25 (septembre 2015), p. 74.
J’ai le plaisir de vous annoncer la publication de mon poème vortex dans la revue PAYSAGES ECRITS n°25 (septembre 2015), p. 74.
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au bord de la route,
dans
poèmes,
le
20 juillet 2014
Elle est assise au bord de la route les genoux en l’air les fesses sur le trottoir entre ses jambes nues un moulin à vent Elle tient bien serrée la tige du moulin et regarde les pales tourner au vent en riant Les pales tournent l’enfant rit Autour d’elle le marché s’agite (...)
Elle est assise
au bord de la route
les genoux en l’air
les fesses sur le trottoir
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