Elle entre dans le bar. La nuit tombe. Elle dit bonsoir, hésite, reste debout devant la porte. Accoudé au comptoir, il boit une 16. A grandes rasades. Bouche ouverte. Pas goulu. Pas soiffard. Il laisse la bière l’envahir. Son visage est neutre. Impassible.
« fantôme »
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des démons dedans,
dans
nouvelles,
le
5 octobre 2013
Elle entre dans le bar. La nuit tombe. Elle dit bonsoir, hésite, reste debout devant la porte. Accoudé au comptoir, il boit une 16. A grandes rasades. Bouche ouverte. Pas goulu. Pas soiffard. Il laisse la bière l’envahir. Son visage est neutre. Impassible. Elle le regarde. Ses (...)
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goguenards,
dans
nouvelles,
le
17 février 2014
Tous les matins, je m’installe à ma table à dessin. Les journaux du jour et un mug de café à portée de main. Tout en buvant mon café, je commence à tracer, négligemment, quelques croquis. De temps en temps, je pose mon crayon. Je tourne la mollette de la radio. Je change de chaîne. A (...)
Tous les matins, je m’installe à ma table à dessin. Les journaux du jour et un mug de café à portée de main. Tout en buvant mon café, je commence à tracer, négligemment, quelques croquis.
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on remballe, par Angèle Casanova,
dans
écrire avec Brigitte Célérier (décembre 2012),
le
7 décembre 2012
Pour lire mon texte, allez là
Je suis sourd. Je perds le monde. Alors je le cherche. Là où il se trouve. A son paroxysme. Pas spectacle, mais presque. Quitte à devenir sourd, autant se gorger de bruits. Tant que je peux. Dans la rue, la vie est distante, pressée, circulatoire à l’excès. Voitures, piétons, magasins. Flux sans respirations. Ou alors intimité jalouse. Portes fermées. Volets tirés. Commerçants barricadés au fond de leurs boutiques, derrière leurs comptoirs. Derrière leurs vitrines.
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Bordeaux, l’errance, par Angèle Casanova,
dans
écrire avec Christopher Selac (août 2013),
le
2 août 2013
Dans mon texte itinéraire bordelais : 1994-2000, publié sur Gadins et bouts de ficelles en juin 2012, je raconte mon histoire bordelaise, à travers les différents lieux qui j’y ai habité. Aussi, lorsque Christopher m’a proposé de dresser une liste de lieux importants pour moi à (...)
Dans mon texte "itinéraire bordelais : 1994-2000", publié sur Gadins et bouts de ficelles en juin 2012, je raconte mon histoire bordelaise, à travers les différents lieux qui j’y ai habité.
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Parution de mon nouveau livre, "Erratiques",
dans
Erratique, Pourquoi viens-tu si tard ?, 2018 (Poésie, n°18),
le
26 septembre 2018
J’ai l’immense joie de vous annoncer la parution de mon deuxième livre, Erratiques, publié aux Éditions Pourquoi viens-tu si tard ? (septembre 2018). Fiche technique ERRATIQUES Poème : Angèle Casanova Traduction en espagnol : Miguel Angel Real Photographies : Philippe Martin (...)
J’ai l’immense joie de vous annoncer la parution de mon deuxième livre, Erratiques, publié aux Editions Pourquoi viens-tu si tard ? (septembre 2018).
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peau de lapin,
dans
peau de lapin,
le
11 septembre 2012
y a quoi dedans ? et dedans ? et dedans ? chapelet des questions enfantines hésitations maternelles En effet. Y a quoi dedans. Qu’est-ce que ça veut dire. Dedans. La question accroche quelque chose en moi. Le parc de Belleville la rue Vilin, le périph les fortifs. Tout (...)
y a quoi dedans ?
et dedans ?
et dedans ?
chapelet des questions enfantines
hésitations maternelles -
la danse des fées,
dans
menteuses,
le
3 novembre 2014
Elle pose yeux droits devant elle ne les regarde pas jamais Et pourtant elles dansent devant elle au bout de son nez Elle devrait n’avoir d’yeux que pour elles Et pourtant elle regarde l’objectif regard droit franc sûr du monde dans lequel elle vit Comment l’expliquer… (...)
Elle pose
yeux droits devant
elle ne les regarde pas
jamais -
Orphée, par Olivier Savignat,
dans
mythes selon Olivier Savignat,
le
26 juin 2014
Pour lire le texte d'Olivier Savignat, aller là
L’amour m’a guidé
aux confins des ombres
et encore au-delà -
Un cœur immobile sort de sa torpeur, par Mickaël Berdugo,
dans
écrire avec Mickaël Berdugo (novembre 2015),
le
6 novembre 2015
Un cœur immobile sort de sa torpeur. Des vases sans eau coulent sur des hommes sans nom. La jeune fille crève un ballon, Puis deux, Et le manège ne fait que continuer, Sans fin, Sans fin. Une porte discute avec une autre porte De la météo, Des robes retombent sur les corps nus. (...)
Un cœur immobile sort de sa torpeur.
Des vases sans eau coulent sur des hommes sans nom.
La jeune fille crève un ballon,
Puis deux, -
la cascade,
dans
menteuses,
le
5 novembre 2014
Tu as l’habitude de venir jouer dans ce vallon il te voit grandir devenir femme Tes cheveux ruissellent cascade brune sauvage en accord avec l’esprit du vallon Tes cheveux cascadent au son de l’eau qui court dans le ruisseau Tes cheveux cascadent l’eau ruisselle la fée te (...)
Tu as l’habitude
de venir jouer
dans ce vallon
il te voit grandir
devenir femme
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