Ce lexique de bordeluche, initié en 2006, s’est enrichi au fil du temps des annotations, remarques et vocables proposés par mes lecteurs. Je publie donc aujourd’hui sa première mise à jour.
« enfance »
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lexique de bordeluche,
dans
biens communs,
le
9 février 2006
[1] Ce lexique de bordeluche, initié en 2006, s’est enrichi au fil du temps des annotations, remarques et vocables proposés par mes lecteurs. Je publie donc aujourd’hui sa première mise à jour. Il n'est pas exhaustif : son but est en effet de rendre compte de ma mémoire (...)
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Nathalie Granger, par Justine Neubach,
dans
écrire avec Justine Neubach (mars 2015),
le
6 mars 2015
De cette enfant, pas une seule fois nous n’entendrons la voix ; de cette enfant aux cheveux sombres, à la démarche éteinte d’un bout à l’autre du jardin. C’est une enfant qui suit des chats, qui les attrape, qui les dépose dans sa poussette, mais les bêtes fuient. Toujours. Un chat, (...)
De cette enfant, pas une seule fois nous n’entendrons la voix ; de cette enfant aux cheveux sombres, à la démarche éteinte d’un bout à l’autre du jardin.
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Hajime, par Angèle Casanova,
dans
écrire avec Jean-Claude Goiri (février 2016),
le
5 février 2016
Pour lire mon poème, allez là.
Pour lire mon poème, allez là.
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en famille,
dans
en recouvrement,
le
16 novembre 2014
Ma vie a commencé à l’âge de six ans. Avant, j’existais à peine. Un avorton, un presqu’humain. En rage en permanence. Contre qui. Contre quoi. Et puis soudain. Noël. Mes parents m’offrent un recueil d’histoires de Disney. Bernard et Bianca, Bambi, Robin des bois et compagnie. Alors, (...)
Ma vie a commencé à l’âge de six ans. Avant, j’existais à peine. Un avorton, un presqu’humain.
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plus d’encre dans l’imprimante, une recension des Vases communicants de décembre 2014, par Angèle Casanova,
dans
recensions des Vases communicants de décembre 2014,
le
8 décembre 2014
Plus d'encre dans l'imprimante, il va falloir changer le toner. Faire la recension des Vases communicants demande une grande organisation. Préparer les textes pour leur lecture à voix haute en Courrier new taille 12 un interligne 1/2. Agrafer les feuillets, les tromboner par (...)
Plus d’encre dans l’imprimante, il va falloir changer le toner.
Faire la recension des Vases communicants demande une grande organisation. -
le linge sale,
dans
nouvelles,
le
2 novembre 2012
Enfant, elle avait un secret. Elle le dissimulait sous son pull. Il avait la forme d’un objet de torture. Un corset. En plâtre. Il la soutenait. Il la martyrisait. Il la protégeait. Son secret. Elle le pleurait la nuit. Elle ne pensait qu’à lui. Elle ne voyait rien d’autre. Son (...)
Enfant, elle avait un secret. Elle le dissimulait sous son pull. Il avait la forme d’un objet de torture. Un corset. En plâtre. Il la soutenait. Il la martyrisait. Il la protégeait. Son secret. Elle le pleurait la nuit. Elle ne pensait qu’à lui.
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je fais le tour de mon oreille,
dans
écrire avec / pour mon fils,
le
2 août 2014
Comment ça s’appelle ça il me montre son oreille ou plus précisément il fait du doigt le tour de son oreille je réfléchis en torturant le bout érodé de ma lèvre supérieure qui en a vu d’autres et puis je retourne le pavillon de mon oreille à moi et tapote la bosse là juste derrière (...)
Comment ça s’appelle
ça
il me montre son oreille
ou plus précisément
il fait
du doigt
le tour
de son oreille -
mamie, c’était,
dans
éloge funèbre,
le
14 février 2013
Mamie, c’était la gourmandise. Les fraises tagada, les raiders, l’orangina. Elle ne venait jamais les mains vides. Une plaque de chocolat, des gâteaux. Elle nous a transmis ça. Ce don. La gourmandise. L’appétit des bonnes choses. Mamie, c’était les virées en voiture. Les bouquets (...)
Mamie, c’était la gourmandise. Les fraises tagada, les raiders, l’orangina. Elle ne venait jamais les mains vides. Une plaque de chocolat, des gâteaux. Elle nous a transmis ça. Ce don. La gourmandise. L’appétit des bonnes choses.
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le silence... les tourterelles,
dans
petits bouts de vie,
le
28 février 2011
Je tends l'oreille... J'entends les tourterelles. La chaudière, au même moment, se réveille, comme une locomotive de l'ancien temps. Quelqu'un a du se laver les mains à l'eau chaude, dans la souillarde. Quel raffût, quand même, je ne ne m'y habituerai jamais... Je suis juchée sur (...)
Je tends l’oreille... J’entends les tourterelles. La chaudière, au même moment, se réveille, comme une locomotive de l’ancien temps.
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Ombreux, par Olivier Savignat,
dans
écrire avec / pour mon fils — échos,
le
21 juillet 2014
Pour lire le texte d'Olivier Savignat, aller là
Je suis mon ombre
quand l’azur décline
mon invitation
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[1] "Pain au chocolat from French Made Baking" by Christine Rondeau from Vancouver, Canada - Pain au chocolat from French Made Baking. Licensed under CC BY 2.0 via Wikimedia Commons.