Mamie, c’était la gourmandise. Les fraises tagada, les raiders, l’orangina. Elle ne venait jamais les mains vides. Une plaque de chocolat, des gâteaux. Elle nous a transmis ça. Ce don. La gourmandise. L’appétit des bonnes choses.
« perte »
-
mamie, c’était,
dans
éloge funèbre,
le
14 février 2013
Mamie, c’était la gourmandise. Les fraises tagada, les raiders, l’orangina. Elle ne venait jamais les mains vides. Une plaque de chocolat, des gâteaux. Elle nous a transmis ça. Ce don. La gourmandise. L’appétit des bonnes choses. Mamie, c’était les virées en voiture. Les bouquets (...)
-
incurable,
dans
éloge funèbre,
le
11 juillet 2012
incurable : « Qui ne peut se guérir : Un mal incurable. Dont on ne peut se défaire, qui possède un défaut sans qu'on puisse l'en débarrasser : Une incurable paresse. Un ivrogne incurable. » (Larousse) (du latin : cura, ae, fr : soin souci) euthanasie : « À l'origine, l'euthanasie (...)
incurable : « Qui ne peut se guérir : Un mal incurable. Dont on ne peut se défaire, qui possède un défaut sans qu’on puisse l’en débarrasser : Une incurable paresse. Un ivrogne incurable. » (Larousse) (du latin : cura, ae, fr : soin souci)
-
mucus,
dans
maman, maman, j’ai rêvé de l’ours,
le
19 décembre 2013
Je suis seule. En mon château. En haut d’un pic. Au bord d’une falaise. Au-dessus de flots furieux qui m’assourdissent. Je suis seule. En ce château. Au fond des oubliettes. Mon corps bleui par l’hypothermie. Tremblant. Chétif. A peine un soupçon dans l’ombre. Là, pourtant. Mon (...)
Je suis seule. En mon château. En haut d’un pic. Au bord d’une falaise. Au-dessus de flots furieux qui m’assourdissent. Je suis seule. En ce château. Au fond des oubliettes. Mon corps bleui par l’hypothermie. Tremblant. Chétif.
-
l’autre chaussure,
dans
maman, maman, j’ai rêvé de l’ours,
le
8 octobre 2013
L’autre chaussure, je ne l’ai jamais revue. En son absence, les chaussures, j’en achète. Souvent. Je les range en rang d’oignon. Deux par deux. Je déteste en égarer une. Quand cela se produit, je panique. Je cherche, convulsivement, sous le lit. Jusqu’à ce que je la trouve. Alors, (...)
L’autre chaussure, je ne l’ai jamais revue. En son absence, les chaussures, j’en achète. Souvent. Je les range en rang d’oignon. Deux par deux. Je déteste en égarer une. Quand cela se produit, je panique. Je cherche, convulsivement, sous le lit.
-
2 / 5 ans,
dans
petits bouts de vie,
le
5 février 2011
Deux ans que j'ai déserté Gadins. Deux ans qui ont vus naître un enfant. Mon enfant. Deux ans qui l'ont vu changer de jour en jour. De nourrisson contemplatif, il est devenu petit lardon gigoteur, puis explorateur à quatre pattes... Aujourd'hui, il court à la découverte du (...)
Deux ans que j’ai déserté Gadins.
Deux ans qui ont vus naître un enfant. Mon enfant.
Deux ans qui l’ont vu changer de jour en jour. -
orphée,
dans
publications,
le
17 décembre 2014
Ma nouvelle Orphée est publiée dans le n°14 de la revue numérique L'AMPOULE (décembre 2014), consacré à Mythes & Légendes, p. 66-67.
Ma nouvelle Orphée est publiée dans le n°14 de la revue numérique L’AMPOULE (décembre 2014), consacré à Mythes & Légendes, p. 66-67.
-
interdit aux hommes, par Angèle Casanova,
dans
écrire avec Giovanni Merloni (mars 2014),
le
7 mars 2014
Le processus qui amène du chagrin à la végétation. Je le vis. De l’intérieur. Je l’observe dans mon corps. Dans ma chair. Comme la marée, mon chagrin se répand de tous côtés. Jusqu’à l’horizon. Plus rien n’existe en dehors de lui. L’air que je respire. La nourriture que je mange. Tout a (...)
Le processus qui amène du chagrin à la végétation. Je le vis. De l’intérieur. Je l’observe dans mon corps. Dans ma chair.
-
au loin, une autre porte,
dans
petits bouts de vie,
le
11 août 2012
Souvent le même rêve. Ma mère avait un autre appartement. Je l’avais oublié. Tout simplement. Mais un jour, il m’est revenu en mémoire. Alors j’ai cherché sa clé. Je ne l’ai pas trouvée. J’y suis allée, quand même. C’est la zone. Une cité. Sale. Déserte. Décidément, ce cauchemar (...)
Souvent le même rêve. Ma mère avait un autre appartement. Je l’avais oublié. Tout simplement. Mais un jour, il m’est revenu en mémoire. Alors j’ai cherché sa clé. Je ne l’ai pas trouvée. J’y suis allée, quand même.
-
aflojar a fondo, par Angèle Casanova,
dans
écrire avec François Bonneau (avril 2013 et avril 2017),
le
12 avril 2013
Pour lire mon texte, aller là
Il habite dans un immeuble étudié pour l’ensoleillement maximal. Chaque balcon, orienté. En quinconce. Plein sud. Isolé. Des autres appartements. Des voisins. Du bruit. De tout. Sauf du soleil. Vie parallèles, étagées.
-
du début à la fin,
dans
maman, maman, j’ai rêvé de l’ours,
le
13 octobre 2013
Comme tous les soirs, nous occupons un seul côté de la table. Le métal des cuillères racle les assiettes. Mollement. Nous regardons le top 50. Les parents n’ont rien à se dire. Nous non plus. Alors, le top 50. Les chansons meublent l’espace. Les blagues potaches des présentateurs. (...)
Comme tous les soirs, nous occupons un seul côté de la table. Le métal des cuillères racle les assiettes. Mollement. Nous regardons le top 50. Les parents n’ont rien à se dire. Nous non plus. Alors, le top 50. Les chansons meublent l’espace.
< | >