mamie, c’était
jeudi 14 février 2013
Mamie, c’était la gourmandise. Les fraises tagada, les raiders, l’orangina. Elle ne venait jamais les mains vides. Une plaque de chocolat, des gâteaux. Elle nous a transmis ça. Ce don. La gourmandise. L’appétit des bonnes choses.
Mamie, c’était les virées en voiture. Les bouquets glanés dans les champs. Les bavardages interminables. L’attention à tout ce qui se passe. Autour. Les petites choses.
Mamie, c’était la liberté, la légèreté, la possibilité d’être des enfants. Non pas des adultes en miniature. Des enfants.
Mais mamie, de plus en plus, ce furent les obsessions. Les règles. Les horaires. Le guet à la fenêtre.
Mamie, de plus en plus, de moins en moins. Jusqu’à la maladie.
Aujourd’hui, mamie n’est plus. Mais elle reste là, en nos cœurs, comme la meilleure grand-mère qui soit.