par angèle casanova

« corps »

  • La surprise (à partir de La chemise enlevée de Fragonard), dans poèmes, le 7 décembre 2015

    elle a attendu son retour
    aussi longtemps que ses paupières
    mais le sommeil lui est tombé dessus sans crier gare

    elle a attendu son retour aussi longtemps que ses paupières mais le sommeil lui est tombé dessus sans crier gare chaude du désir pressenti elle somnole bien-être certitude et se rend compte qu’elle est toute habillée entre deux eaux cheveux ébouriffés elle invoque alors les (...)
  • anche / hanche, par Angèle Casanova (à partir d’une démonstration technique de Rose S.), dans poèmes, le 6 novembre 2015

    elle tourne lentement le roseau dans l’axe
    sa main fait un va-et-vient rapide
    entre le bout d’écorce et le bas du mandrin
    où il est accroché

    elle tourne lentement le roseau dans l’axe sa main fait un va-et-vient rapide entre le bout d’écorce et le bas du mandrin où il est accroché elle vérifie que l’ensemble est bien droit quand tout est prêt elle prend un bout du fil à coudre qui pend du pied de la coiffeuse fait un (...)
  • indices [série], dans publications, le 11 décembre 2014

    J’ai le plaisir d’annoncer la publication de ma série poétique indices [série] sur LA REVUE DES RESSOURCES, dans la rubrique Création - Poésie (article paru le jeudi 11 novembre 2014).

    J'ai le plaisir d'annoncer la publication de ma série poétique indices [série] sur LA REVUE DES RESSOURCES, dans la rubrique Création - Poésie (article paru le jeudi 11 novembre 2014).
  • rectangle amoureux, dans mon corps numérique, le 24 novembre 2013

    Elle sort de la douche. Un nuage de buée s’échappe de la porte en plexiglas. Elle essuie le miroir du plat de la main, écarte sa tignasse trempée pour mieux voir son visage.

    Elle sort de la douche. Un nuage de buée s’échappe de la porte en plexiglas. Elle essuie le miroir du plat de la main, écarte sa tignasse trempée pour mieux voir son visage. Elle attrape la serviette, frotte énergiquement ses cheveux retournés puis le reste de son corps. Alors elle (...)
  • terre creuse, dans vide/plein, le 16 septembre 2013

    Le visage peint, l’œil immuable, les mains tournées vers le ciel, elle est délicatement assise sur le secrétaire, près d’un flacon de parfum et d’une collection de boîtes anciennes.

    Le visage peint, l’œil immuable, les mains tournées vers le ciel, elle est délicatement assise sur le secrétaire, près d’un flacon de parfum et d’une collection de boîtes anciennes. Elle fait face à la bibliothèque. Son regard vide fixe les livres. Monstres assoiffés de sang face à (...)
  • mon ombre elle grandit, dans écrire avec / pour mon fils, le 10 mars 2014

    Il dit
    mon ombre elle grandit
    regarde
    mon ombre
    elle va
    bientôt
    être aussi grande
    que la tienne

    Il dit mon ombre elle grandit regarde mon ombre elle va bientôt être aussi grande que la tienne oh elle bouge mon ombre elle est passée où elle a disparu on a tourné mon petit on a tourné on est à l’ombre elle reviendra ton ombre elle est sous l’ombre ombre et ombre se mélangent (...)
  • au bord de la route, dans poèmes, le 20 juillet 2014

    Elle est assise
    au bord de la route
    les genoux en l’air
    les fesses sur le trottoir

    Elle est assise au bord de la route les genoux en l’air les fesses sur le trottoir entre ses jambes nues un moulin à vent Elle tient bien serrée la tige du moulin et regarde les pales tourner au vent en riant Les pales tournent l’enfant rit Autour d’elle le marché s’agite (...)
  • Dédale, par Olivier Savignat, dans mythes selon Olivier Savignat, le 7 juillet 2014

    Prisonnier de ma propre enceinte
    j’élabore en secret
    l’impossible évasion

    Pour lire le texte d'Olivier Savignat, aller là
  • Sisyphe, par Olivier Savignat, dans mythes selon Olivier Savignat, le 1er juillet 2014

    Je suis sur une mauvaise pente
    ma charge m’écrase
    et ruine tout espoir

    Pour lire le texte d'Olivier Savignat, aller là
  • L’enjambée, par Nolwen Euzen (site la grande menuiserie), dans écrire avec Nolwenn Euzen (mai 2014), le 2 mai 2014

    il y a les choses à faire les unes après les autres
    - dis-tu
    (tu regardes ton pied)

    « Vous m’avez dit un jour que les émotions humaines pouvaient être traitées exactement comme s’il s’agissait de lignes, de plans et de masses, vrai ? » Irvin Yalom, Le problème Spinoza il y a les choses à faire les unes après les autres dis-tu (tu regardes ton pied) moyen petit (...)

|