Ce qu’elle a ce qu’elle est. Comment départager. C’est compliqué. Avoir un corps. L’incarner. Être ce corps. Le dépasser de l’intérieur. Être autre à l’intérieur. S’en sentir écartée. Mise à la marge. Être chair et puis quoi.
« vide »
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géométrie variable,
dans
oeuf mimosa,
le
3 août 2014
Ce qu’elle a ce qu’elle est. Comment départager. C’est compliqué. Avoir un corps. L’incarner. Être ce corps. Le dépasser de l’intérieur. Être autre à l’intérieur. S’en sentir écartée. Mise à la marge. Être chair et puis quoi. Alors traîner ses guêtres. Se heurter à tous les coins de bureau (...)
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cadum,
dans
poèmes,
le
22 juin 2014
Je crochète l’emballage rectangulaire boursouflé aux extrémités rose il craque en se décollant proprement sans se déchirer je l’ouvre comme un paquet cadeau le savon apparaît il sent bon je l’attrape le pose sur le porte-savon délicatement je touche du bout des doigts le visage gravé (...)
Je crochète l’emballage rectangulaire
boursouflé aux extrémités
rose
il craque en se décollant -
économique,
dans
la route,
le
5 décembre 2013
Rien en elle n’est économique. Le corps. L’âme. Les sentiments. Elle donne tout. Sans compter. Généreusement. Les autres comptent pour elle. Elle donne tout pour oublier qu’elle n’a rien au cœur. Au fond. Au milieu. Elle est vide. Alors elle donne. Elle parle. Elle vit. Live fast, (...)
Rien en elle n’est économique. Le corps. L’âme. Les sentiments. Elle donne tout. Sans compter. Généreusement. Les autres comptent pour elle. Elle donne tout pour oublier qu’elle n’a rien au cœur. Au fond. Au milieu. Elle est vide.
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des nouilles à l’Abreuvoir, par Angèle Casanova,
dans
photo-textes,
le
3 mai 2013
« Voir Bobigny – Il n’y a rien à voir à Bobigny. – Pourquoi, ça n’existe pas ? – Si, ça existe, mais il n’y a rien à voir. Ça ne vaut pas la peine de se déplacer. – Si ça existe, on doit voir quelque chose, une réalité comme une autre, comme un désert, comme un campement d’Indiens, comme (...)
« Voir Bobigny
– Il n’y a rien à voir à Bobigny.
– Pourquoi, ça n’existe pas ?
– Si, ça existe, mais il n’y a rien à voir. Ça ne vaut pas la peine de se déplacer.
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[1] Jacques Gaucheron, La Ballade de Bobigny, 1987, p. 15