J’ai le plaisir de vous faire découvrir une photographie de mon poème au bord de la route, prise dans le cadre de PAQCAD - la poésie a quelque chose à dire.
« Belfort »
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au bord de la route,
dans
publications,
le
18 avril 2016
J'ai le plaisir de vous faire découvrir une photographie de mon poème au bord de la route, prise dans le cadre de PAQCAD - la poésie a quelque chose à dire. Elle a été publiée le 19 janvier 2016 sur la page Facebook du dispositif. Je n'ai pas demandé à Xavier Frandon, qui se cache (...)
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Belfort, le 22 septembre 2014,
dans
chère Grisélidis Réal,
le
22 septembre 2014
Chère Grisélidis Réal, Je pense singulièrement à vous, ces jours-ci. C’est bien simple, vous m’habitez. Littéralement. Tout me parle de vous. Le soleil. Les fleurs. Le thé que je lape doucement. En lisant. Ce matin, je me suis assise sur le rebord du buffet de la cuisine, pour (...)
Chère Grisélidis Réal,
Je pense singulièrement à vous, ces jours-ci. C’est bien simple, vous m’habitez. Littéralement. Tout me parle de vous. -
ligne de partage (bis),
dans
la route,
le
25 janvier 2016
je sais bien qu’elle traverse le paysage cette ligne mais naïvement jusqu’alors je ne pouvais la concevoir que sur l’autoroute entre Belfort et Mulhouse là où je l’avais franchie pour la première fois aussi quand on me parla de cet autre panneau perché en haut du ballon d’Alsace (...)
je sais bien qu’elle traverse le paysage
cette ligne -
there’s something happening here,
dans
le papier à musique,
le
25 septembre 2013
deux notes claires définitives elles sonnent mes yeux se dilatent réflexe je visualise leur surface tandis qu’elle devient sensible ces notes baignent mes yeux les lavent ouvrent la porte et pourtant douleur, que cette chanson guns, tort et raison douleur, mais les deux (...)
deux notes claires
définitives
elles sonnent
mes yeux se dilatent -
Belfort, le 25 septembre 2014,
dans
chère Grisélidis Réal,
le
25 septembre 2014
Chère Grisélidis Réal, J’étais confortablement installée dans la salle d’attente des impôts quand j’ai tourné la dernière page de votre dernier livre. En le refermant, j’ai eu l’impression terriblement poignante de vous quitter pour toujours. De vous tuer. Des larmes ont commencé à (...)
Chère Grisélidis Réal,
J’étais confortablement installée dans la salle d’attente des impôts quand j’ai tourné la dernière page de votre dernier livre. En le refermant, j’ai eu l’impression terriblement poignante de vous quitter pour toujours. -
Ronde de nuit, par Myriam OH,
dans
écrire avec Myriam OH (septembre 2014),
le
5 septembre 2014
j'ai dans le ventre un Lion qui n'en peut plus de compter les moutons pour s'endormir enfin j'ai dans le cœur un Lion qui n'en veut plus de vos rêves à ronger en attendant mieux prends ma main suis les chemins de mes caprices embarque pour ma ronde de nuit prends ma main le (...)
j’ai dans le ventre un Lion qui n’en peut plus de compter les moutons pour s’endormir enfin
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T’es trop près,
dans
La boîte à livres : journal,
le
27 juin 2016
une boîte à livres je te retiens met un masque pschitte dans un bout de papier et commence serre ta bombe t’es trop près ça coule faut essuyer faut avoir de la force dans les doigts bouge un peu ça coule t’es trop près fais gaffe à tes fringues si tu mets de la bombe là-dessus c’est (...)
une boîte à livres je te retiens met un masque pschitte dans un bout de papier et commence serre ta bombe t’es trop près ça coule faut essuyer faut avoir de la force dans les doigts bouge un peu ça coule t’es trop près
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Ils sont vivants,
dans
La boîte à livres : journal,
le
5 juillet 2016
La boîte accueille les livres dont on ne veut plus, ou ceux qu’on aime trop pour ne pas les partager. On ouvre sa porte vitrée, une odeur de bois s’en échappe, on y dépose un livre, on regarde ceux qui s’y trouvent déjà, on en choisit un, et on s’en va. Le livre reste là, à (...)
La boîte accueille les livres dont on ne veut plus, ou ceux qu’on aime trop pour ne pas les partager. On ouvre sa porte vitrée, une odeur de bois s’en échappe, on y dépose un livre, on regarde ceux qui s’y trouvent déjà, on en choisit un, et on s’en va.
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présente absence,
dans
oloés au jour le jour,
le
13 avril 2014
Mes mains encadrent posément le livre. Un pouce sur chaque page. Je suis assise face au mur. Sous la fenêtre. Un café devant moi. Le soleil. Agressif. Inonde mon visage. Il fume dehors. Je l’attends. Au soleil. En lisant Silvia Baron Supervielle qui chante. Mystique. L’amour de (...)
Mes mains encadrent posément le livre. Un pouce sur chaque page. Je suis assise face au mur. Sous la fenêtre. Un café devant moi. Le soleil. Agressif. Inonde mon visage.
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je me demande,
dans
poèmes,
le
10 mars 2014
Quand mes mots surgissent de nulle part quand ils sont plus intelligents que moi je me demande je me demande qu’en faire de ces mots vivre d’eux seulement m’en contenter oublier que je suis vide au fond qu’il n’y a rien d’autre que la structure en moi qu’à l’intérieur c’est (...)
Quand mes mots
surgissent
de nulle part