par angèle casanova

écrire avec Gilles Bertin (avril 2015)

Gilles Bertin m’avait impressionnée avec ses poèmes sonores. En quelques mots, il campait une histoire, lui donnait sa voix...
Gilles Bertin, je lui ai donc proposé d’échanger avec moi. Il m’a alors suggéré d’évoquer notre adolescence respective. Je lui ai donné mon accord pour ce projet et lui ai fait lire mon texte Le linge sale. Nous avons convenu de lire le texte de l’autre, afin de flouter notre identité sexuelle.
Gilles Bertin, merci pour ce bel échange.

Gilles Bertin. Lignes de vie

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"Tiers Livre (http://www.tierslivre.net/) et Scriptopolis (http://www.scriptopolis.fr/) sont à l’initiative d’un projet de vases communicants : le premier vendredi du mois, chacun écrit sur le blog d’un autre, à charge à chacun de préparer les mariages, les échanges, les invitations. Circulation horizontale pour produire des liens autrement… Ne pas écrire pour, mais écrire chez l’autre."

Le blog Le rendez-vous des vases communicants centralise la liste des échanges. Vous y trouverez la liste des Vases communicants en avril 2015.

J’ai le plaisir d’avoir succédé à Brigitte Célérier comme administratrice des Vases communicants depuis le début du mois d’octobre 2014. Nous proposons deux recensions des échanges sur nos blogs/sites respectifs, Paumée et gadins et bouts de ficelles.

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Derniers textes publiés :

  • cendrillon sans pantoufles, par Angèle Casanova, dans écrire avec Gilles Bertin (avril 2015), le 3 avril 2015

    Pour lire mon texte, allez .

    Pour lire mon texte, allez là.
  • Coupure, par Gilles Bertin, dans écrire avec Gilles Bertin (avril 2015), le 3 avril 2015

    Le rasoir était à la fois lourd et léger. Il l’examina de près, la lame bleu acier dépassait de quelques millimètres entre la semelle et le sabot, il l’éprouva du bout du doigt. Une grosse mouche vrombissait dans le vestibule, derrière lui.

    Le rasoir était à la fois lourd et léger. Il l’examina de près, la lame bleu acier dépassait de quelques millimètres entre la semelle et le sabot, il l’éprouva du bout du doigt. Une grosse mouche vrombissait dans le vestibule, derrière lui. Il empoigna la bombe de mousse à raser sur le rayon de l’armoire de toilette, elle aussi lui parut à la fois lourde et légère. Il était seul dans (...)