Elle entre dans le bar. La nuit tombe. Elle dit bonsoir, hésite, reste debout devant la porte. Accoudé au comptoir, il boit une 16. A grandes rasades. Bouche ouverte. Pas goulu. Pas soiffard. Il laisse la bière l’envahir. Son visage est neutre. Impassible.
« bistrot »
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des démons dedans,
dans
nouvelles,
le
5 octobre 2013
Elle entre dans le bar. La nuit tombe. Elle dit bonsoir, hésite, reste debout devant la porte. Accoudé au comptoir, il boit une 16. A grandes rasades. Bouche ouverte. Pas goulu. Pas soiffard. Il laisse la bière l’envahir. Son visage est neutre. Impassible. Elle le regarde. Ses (...)
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on remballe, par Angèle Casanova,
dans
écrire avec Brigitte Célérier (décembre 2012),
le
7 décembre 2012
Pour lire mon texte, allez là
Je suis sourd. Je perds le monde. Alors je le cherche. Là où il se trouve. A son paroxysme. Pas spectacle, mais presque. Quitte à devenir sourd, autant se gorger de bruits. Tant que je peux. Dans la rue, la vie est distante, pressée, circulatoire à l’excès. Voitures, piétons, magasins. Flux sans respirations. Ou alors intimité jalouse. Portes fermées. Volets tirés. Commerçants barricadés au fond de leurs boutiques, derrière leurs comptoirs. Derrière leurs vitrines.
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coup de soleil, par Angèle Casanova,
dans
le grain du mur,
le
24 mars 2014
leur signe de reconnaissance ils le choisissent au coin d’une banquette de café autour d’une bonne bière ils se le disent on devrait marquer notre territoire d’un coup de soleil montrer qui on est où on vit où on rayonne ouais on devrait alors faisons-le dès ce soir avec quoi des (...)
leur signe de reconnaissance
ils le choisissent
au coin d’une banquette de café
autour d’une bonne bière -
des nouilles à l’Abreuvoir, par Angèle Casanova,
dans
écrire avec Pierre Ménard (mai 2013),
le
3 mai 2013
Pour lire mon texte, allez là
« Voir Bobigny
– Il n’y a rien à voir à Bobigny.
– Pourquoi, ça n’existe pas ?
– Si, ça existe, mais il n’y a rien à voir. Ça ne vaut pas la peine de se déplacer. -
on remballe,
dans
nouvelles,
le
7 décembre 2012
Je suis sourd. Je perds le monde. Alors je le cherche. Là où il se trouve. A son paroxysme. Pas spectacle, mais presque. Quitte à devenir sourd, autant se gorger de bruits. Tant que je peux. Dans la rue, la vie est distante, pressée, circulatoire à l’excès. Voitures, piétons, (...)
Je suis sourd. Je perds le monde. Alors je le cherche. Là où il se trouve. A son paroxysme. Pas spectacle, mais presque. Quitte à devenir sourd, autant se gorger de bruits.
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voir rouge,
dans
photo-textes,
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22 novembre 2013
Je ne sais pas trier. Les papiers s’entassent. Se perdent. Et pourtant. Quand j’emménage quelque part, je prévois toujours un coin. Pour lire. Pour écrire. Je le mets en scène. Mais quand il s’agit de l’utiliser, plus personne. Je m’installe n’importe où. Plutôt que dans mon nid (...)
Cette performance a été réalisée dans le cadre du pecha kucha littéraire "Oloé, des espaces élastiques Où lire Où écrire", proposé pour l’inauguration de L@ppli, l’espace numérique des Médiathèques de Strasbourg, le 22/11/2013 (Médiathèque André Malraux).
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vibrato,
dans
au bistrot,
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31 mars 2008
Vibrato. Noir / blanc / noir. Ombre / lumière / ombre. Nuit / jour / nuit. Chercher la définition de ce mot dans un dictionnaire… « vibrato n. m. Définition : Mode d'exécution d'un son prolongé, qui consiste à faire varier périodiquement, mais de façon quasi imperceptible, sa (...)
Vibrato.
Noir / blanc / noir.
Ombre / lumière / ombre.
Nuit / jour / nuit. -
peur du faux pas,
dans
NY, Harlem, 119th Street,
le
6 décembre 2012
Pourboire. Doit représenter au moins 8% de la note. Quand on n’est pas satisfait. Si on l’est, mettre 15 à 20%. Il existe une autre méthode. Multiplier la taxe par deux, et arrondir au chiffre rond supérieur. Préciser au serveur la somme qu’on souhaite récupérer, ce qui est une (...)
Pourboire. Doit représenter au moins 8% de la note. Quand on n’est pas satisfait. Si on l’est, mettre 15 à 20%. Il existe une autre méthode. Multiplier la taxe par deux, et arrondir au chiffre rond supérieur.
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le chien du bar,
dans
au bistrot,
le
26 septembre 2012
Petit. Gris. Poils hérissés, tondu récemment. Terrier peut-être. Collier rouge. Trottine le nez au sol. Craintif. De temps en temps, émerge de sa panière, dissimulée sous l’escalier, à l’arrière du zinc. Une voix connue, une odeur alléchante, l’envie d’aller se dégourdir les pattes (...)
Petit. Gris. Poils hérissés, tondu récemment. Terrier peut-être. Collier rouge. Trottine le nez au sol. Craintif. De temps en temps, émerge de sa panière, dissimulée sous l’escalier, à l’arrière du zinc.
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Dead end, par Pierre Ménard (liminaire),
dans
écrire avec Pierre Ménard (mai 2013),
le
3 mai 2013
« L'image a toujours le dernier mot. » Cette phrase de Roland Barthes que je ne connais pas (je ne sais pas de quel ouvrage elle est extraite), aperçue dans le métro new-yorkais, me trotte dans la tête tout au long de notre découverte de Greenpoint. Elle m'attire, m'intrigue, me (...)
« L’image a toujours le dernier mot. » Cette phrase de Roland Barthes que je ne connais pas (je ne sais pas de quel ouvrage elle est extraite), aperçue dans le métro new-yorkais, me trotte dans la tête tout au long de notre découverte de Greenpoint.
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