Les photographies qui composent "La rue de A à Z" ont été prises un matin de décembre 2012, un peu avant 8h, à Little Senegal, Harlem, New York, entre le coin de la 119e rue et Adam Clayton Powell Bvd, la 116e rue et le coin de la 119e et Malcolm X Bvd (nom actuel de Lenox Avenue).
« quartier »
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LA RUE DE A À Z // Little Senegal, Harlem, NY, USA ,
dans
photo-textes,
le
3 octobre 2013
A LOUER Juché sur une échelle, l’agent immobilier fixe tant bien que mal la bannière au-dessus de la boutique décrépite. Il descend, recule au ras du trottoir, tire la langue, un œil fermé, la tête inclinée… Ça pourrait être pire. Il ne lui reste plus qu’à attendre le chaland. Plus (...)
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partie civile,
dans
nouvelles,
le
5 octobre 2012
7h00 du matin. Une lueur pâle traverse les rideaux de la chambre. Elle se tient au pied de son lit. Debout. Danse légèrement d’un pied sur l’autre. Lisse son pantalon, ajuste son chemisier. Porte ses mains à son visage, le masse doucement, puis se rassoit sur le lit. Bras croisés. (...)
7h00 du matin. Une lueur pâle traverse les rideaux de la chambre. Elle se tient au pied de son lit. Debout. Danse légèrement d’un pied sur l’autre. Lisse son pantalon, ajuste son chemisier. Porte ses mains à son visage, le masse doucement, puis se rassoit sur le lit. Bras croisés.
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traverser Belleville, par Angèle Casanova,
dans
écrire avec Camille Philibert-Rossignol (septembre 2012),
le
7 septembre 2012
==================================================================== le pourquoi du comment J’ai lu « Vampires » de Thierry Jonquet J’ai lu « La fée carabine » de Daniel Pennac J’ai lu « Jours tranquilles à Belleville » re de Jonquet Et j’ai voulu en savoir plus. Je suis venue J’ai (...)
le pourquoi du comment
J’ai lu « Vampires » de Thierry Jonquet
J’ai lu « La fée carabine » de Daniel Pennac
J’ai lu « Jours tranquilles à Belleville » re de Jonquet -
partie civile, par Angèle Casanova,
dans
écrire avec Yoxigen (octobre 2012),
le
5 octobre 2012
Pour lire mon texte, allez là
7h00 du matin. Une lueur pâle traverse les rideaux de la chambre. Elle se tient au pied de son lit. Debout. Danse légèrement d’un pied sur l’autre. Lisse son pantalon, ajuste son chemisier. Porte ses mains à son visage, le masse doucement, puis se rassoit sur le lit. Bras croisés.
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pierre et bois,
dans
NY, Harlem, 119th Street,
le
4 décembre 2012
4 heures du matin. Je ne trouve plus le sommeil. J’ai chaud. Et ce sale goût de grasse matinée en bouche. J’ai tenu à m’endormir tous rideaux ouverts. Sur la 119e rue. Arbres, brownstones, porches, entresols. Calme. Aucun bruit en contrebas. Juste le ronron régulier venant de (...)
4 heures du matin. Je ne trouve plus le sommeil. J’ai chaud. Et ce sale goût de grasse matinée en bouche. J’ai tenu à m’endormir tous rideaux ouverts. Sur la 119e rue. Arbres, brownstones, porches, entresols. Calme. Aucun bruit en contrebas.
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Le sac ouvert,
dans
La boîte à livres : journal,
le
27 juin 2016
Dans son sac, pire qu’un sac de fille, il y a un chiffon, un masque de chantier, des bombes vides, des bombes pleines, on ne s’en rend compte qu’en pschittant en l’air, tout un fatras intime bien difficile à démêler. Le sac est béant, ouvert sur le béton ourlé d’herbes folles. De (...)
Dans son sac, pire qu’un sac de fille, il y a un chiffon, un masque de chantier, des bombes vides, des bombes pleines, on ne s’en rend compte qu’en pschittant en l’air, tout un fatras intime bien difficile à démêler.
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le chien du bar,
dans
au bistrot,
le
26 septembre 2012
Petit. Gris. Poils hérissés, tondu récemment. Terrier peut-être. Collier rouge. Trottine le nez au sol. Craintif. De temps en temps, émerge de sa panière, dissimulée sous l’escalier, à l’arrière du zinc. Une voix connue, une odeur alléchante, l’envie d’aller se dégourdir les pattes (...)
Petit. Gris. Poils hérissés, tondu récemment. Terrier peut-être. Collier rouge. Trottine le nez au sol. Craintif. De temps en temps, émerge de sa panière, dissimulée sous l’escalier, à l’arrière du zinc.
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T’es trop près,
dans
La boîte à livres : journal,
le
27 juin 2016
une boîte à livres je te retiens met un masque pschitte dans un bout de papier et commence serre ta bombe t’es trop près ça coule faut essuyer faut avoir de la force dans les doigts bouge un peu ça coule t’es trop près fais gaffe à tes fringues si tu mets de la bombe là-dessus c’est (...)
une boîte à livres je te retiens met un masque pschitte dans un bout de papier et commence serre ta bombe t’es trop près ça coule faut essuyer faut avoir de la force dans les doigts bouge un peu ça coule t’es trop près
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café amer,
dans
au bistrot,
le
4 février 2013
Je ne lui avais jamais prêté la moindre attention. Sa présence se diluait à l’angle droit de mon champ de vision. L’un comme l’autre, toujours à la même place. Moi, au bord de la première rangée de tables, dans la salle du fond. Lui, accoudé au comptoir, dos au mur, regard vague vers (...)
Je ne lui avais jamais prêté la moindre attention. Sa présence se diluait à l’angle droit de mon champ de vision. L’un comme l’autre, toujours à la même place.
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les marronniers perdus,
dans
au bistrot,
le
20 juillet 2014
Les marronniers ont disparu. Mais le nom est resté. Café des marronniers. Têtu, il nargue les nouveaux. Les remplaçants. Ceux qu’on a plantés à la place des marronniers. Le jour où traînant ma valise à roulettes, je traverse la place d’armes pour la première fois, elle est trouée. (...)
Les marronniers ont disparu. Mais le nom est resté. Café des marronniers. Têtu, il nargue les nouveaux. Les remplaçants. Ceux qu’on a plantés à la place des marronniers.
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