La voiture démarre et quitte le parking. Elle la suit des yeux, bras ballants. L’aire d’autoroute est déserte. Il est tard. Au bout d’un temps indéterminé, elle tressaille et regarde autour d’elle.
« errance »
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ariane, par Angèle Casanova,
dans
mythes selon Angèle Casanova,
le
27 octobre 2013
La voiture démarre et quitte le parking. Elle la suit des yeux, bras ballants. L’aire d’autoroute est déserte. Il est tard. Au bout d’un temps indéterminé, elle tressaille et regarde autour d’elle. Les chiottes ouverts. Le bois tout proche. Le van garé à l’autre bout du parking. (...)
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au loin, une autre porte,
dans
petits bouts de vie,
le
11 août 2012
Souvent le même rêve. Ma mère avait un autre appartement. Je l’avais oublié. Tout simplement. Mais un jour, il m’est revenu en mémoire. Alors j’ai cherché sa clé. Je ne l’ai pas trouvée. J’y suis allée, quand même. C’est la zone. Une cité. Sale. Déserte. Décidément, ce cauchemar (...)
Souvent le même rêve. Ma mère avait un autre appartement. Je l’avais oublié. Tout simplement. Mais un jour, il m’est revenu en mémoire. Alors j’ai cherché sa clé. Je ne l’ai pas trouvée. J’y suis allée, quand même.
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daphné, par Angèle Casanova,
dans
mythes selon Angèle Casanova,
le
29 octobre 2013
Le paysage danse devant ses yeux. A un rythme saccadé, fou. Une branche lui fouette le visage. Son arcade sourcilière éclate. Un jet de sang coule le long de sa paupière. Elle ne s’arrête pas. Continue de courir. A perdre haleine. Au hasard. Elle contourne les arbres, écarte les (...)
Le paysage danse devant ses yeux. A un rythme saccadé, fou. Une branche lui fouette le visage. Son arcade sourcilière éclate. Un jet de sang coule le long de sa paupière. Elle ne s’arrête pas. Continue de courir. A perdre haleine. Au hasard.
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INTERDIT,
dans
poèmes,
le
6 juillet 2014
Tu es caché au dos d’un panneau INTERDIT rouge impératif sans nuances tu y es caché je le sais plusieurs fois je te vois derrière dessous quelqu’un a dégommé le panneau INTERDIT en passant peut-être à coup de pied peut-être en trébuchant toujours est-il que je te vois plusieurs (...)
Tu es caché
au dos d’un
panneau
INTERDIT -
Orphée, par Olivier Savignat,
dans
mythes selon Olivier Savignat,
le
26 juin 2014
Pour lire le texte d'Olivier Savignat, aller là
L’amour m’a guidé
aux confins des ombres
et encore au-delà -
Minotaure, par Olivier Savignat,
dans
mythes selon Olivier Savignat,
le
23 juin 2014
Pour lire le texte d'Olivier Savignat, aller là
Dans ces entrailles de pierre
un monstre digère
les amants fugitifs -
nessos, par Angèle Casanova ,
dans
mythes selon Angèle Casanova,
le
6 juillet 2014
Ma voisine, je l’ai dans la peau. C’est pratique, elle habite à côté. Cela m’évite les rêves trop chers. Inaccessibles. Alors, ma voisine, j’y pense le jour, la nuit. Tout le temps. Quand je la croise au Super U, poussant timidement son chariot, j’en suis bouleversé. Je ne sais pas (...)
Ma voisine, je l’ai dans la peau. C’est pratique, elle habite à côté. Cela m’évite les rêves trop chers. Inaccessibles. Alors, ma voisine, j’y pense le jour, la nuit. Quand je la croise au Super U, poussant timidement son chariot, j’en deviens fou.
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Presque, par Franck Queyraud,
dans
écrire avec Franck Queyraud (février 2013),
le
1er février 2013
Nous sommes presque uniquement constitués de ténèbres. Entre ciel et terre / Jon Kalman Stefansson. – Gallimard, 2010. Presque. Ce presque qui fait toute la différence. Ce presque qui s’élève face à notre conscience, presque de manière anodine. Doucement. Presque subrepticement, (...)
Presque. Ce presque qui fait toute la différence. Ce presque qui s’élève face à notre conscience, presque de manière anodine. Doucement.
- Passe-muraille, par Angèle Casanova, dans écrire avec Myriam OH (septembre 2014), le 5 septembre 2014 Tapi à flanc de colline, il veille. Sur rien. Pour rien. Car il n’y a plus personne à défendre. Ici. Dans le creux de cette plaine. Entre les murs de cette citadelle. Plus personne. Pour chanter. Vive la France. A bas les Boches. Alors il disparaît. Peu à peu. Du paysage. La (...)
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le mur d’eau, par Angèle Casanova,
dans
écrire avec Franck Queyraud (décembre 2014),
le
5 décembre 2014
#1 J’imprime les photographies sur du papier machine. En noir et blanc. J’y perds beaucoup, mais je peux confronter les images. Je note des mots-clés au dos des feuillets. Je les pose et reviens au dossier informatique. Je réfléchis à ce qui pourrait faire sens. Là. A ce qui (...)
J’imprime les photographies sur du papier machine. En noir et blanc. J’y perds beaucoup, mais je peux confronter les images. Je note des mots-clés au dos des feuillets.
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