« Voir Bobigny
– Il n’y a rien à voir à Bobigny.
– Pourquoi, ça n’existe pas ?
– Si, ça existe, mais il n’y a rien à voir. Ça ne vaut pas la peine de se déplacer.
« lecteur »
-
des nouilles à l’Abreuvoir, par Angèle Casanova,
dans
photo-textes,
le
3 mai 2013
« Voir Bobigny – Il n’y a rien à voir à Bobigny. – Pourquoi, ça n’existe pas ? – Si, ça existe, mais il n’y a rien à voir. Ça ne vaut pas la peine de se déplacer. – Si ça existe, on doit voir quelque chose, une réalité comme une autre, comme un désert, comme un campement d’Indiens, comme (...)
-
des nouilles à l’Abreuvoir, par Angèle Casanova,
dans
écrire avec Pierre Ménard (mai 2013),
le
3 mai 2013
Pour lire mon texte, allez là
« Voir Bobigny
– Il n’y a rien à voir à Bobigny.
– Pourquoi, ça n’existe pas ?
– Si, ça existe, mais il n’y a rien à voir. Ça ne vaut pas la peine de se déplacer. -
Lecture au camping, par Pierre Cohen-Hadria,
dans
écrire avec Pierre Cohen-Hadria (novembre 2014),
le
7 novembre 2014
Il avait une jolie voix, et il chantait fréquemment. Il avait dix ans. Doucement, en marchant, ce jour-là, en allant du camping municipal de Pontorson jusqu’à presqu’au Mont, promenade que nous avions faite déjà trois fois depuis notre arrivée, une semaine auparavant. C’était (...)
Il avait une jolie voix, et il chantait fréquemment. Il avait dix ans. Doucement, en marchant, ce jour-là, en allant du camping municipal de Pontorson jusqu’à presqu’au Mont, promenade que nous avions faites déjà trois fois depuis notre arrivée, une semaine auparavant.
-
trombones et fluo, une lecture des Vases communicants de novembre 2014, par Angèle Casanova,
dans
recensions des Vases communicants de novembre 2014,
le
9 novembre 2014
Merci à Brigitte Célérier de m'avoir donné ma chance. Cette première recension lui est dédiée. Allez lire la sienne, Pillage des vases avant le chant du violoncelle et autres. Afin que nous trouvions chacune notre place dans ce nouveau dispositif, je propose que ma recension (...)
Merci à Brigitte Célérier de m’avoir donné ma chance. Cette première recension lui est dédiée.
-
les yeux rouges, in : Œuvres ouvertes : la webradio littéraire, numéro 3, janvier 2015,
dans
publications,
le
3 février 2015
J’ai le plaisir de vous annoncer ma participation au numéro 3 de la webradio littéraire proposée par Laurent Margantin sur ŒUVRES OUVERTES. Je lis pour l’occasion mon poème les yeux rouges. Dans ce numéro, vous pourrez également écouter Hygiène de l’âme avec Henri Michaux, un (...)
J’ai le plaisir de vous annoncer ma participation au numéro 3 de la webradio littéraire proposée par Laurent Margantin sur ŒUVRES OUVERTES. Je lis pour l’occasion mon poème les yeux rouges.
-
Belfort, le 20 septembre 2014,
dans
chère Grisélidis Réal,
le
20 septembre 2014
Chère Grisélidis Réal, Je vis avec vous depuis un mois. Je vous découvre. Livre après livre. Je plonge au cœur de votre vie, qui éclaire la mienne. D’une lumière inédite. Je picore vos lettres à dose homéopathique. Je ris. Je pleure. Je m’indigne avec vous. Je souffre aussi. La nuit (...)
Chère Grisélidis Réal,
Je vis avec vous depuis un mois. Je vous découvre. Livre après livre. Je plonge au cœur de votre vie, qui éclaire la mienne. D’une lumière inédite. -
mon corps m’échappe, par Angèle Casanova,
dans
écrire avec Euonimus Blue (août 2012),
le
2 août 2012
La chaleur insupportable, l’atmosphère poussiéreuse et puante du RER. La peau souillée, les mains glissantes, les cheveux collés aux tempes. Les corps qui s’entrechoquent à chaque arrêt, moiteur contre moiteur, odeur contre odeur. Mon corps m’échappe. Et n’en finit pas d’avoir (...)
La chaleur insupportable, l’atmosphère poussiéreuse et puante du RER. La peau souillée, les mains glissantes, les cheveux collés aux tempes. Les corps qui s’entrechoquent à chaque arrêt, moiteur contre moiteur, odeur contre odeur.
-
bad x 15,
dans
petits bouts de vie,
le
22 mai 2017
Pour lire mon poème, cliquez ici :
SSTTJJ toute une troupe intraduisible WWNNFFBBPPMM ces mots énigmatiques HH émergent et tracent des signes RRDKVQLYXP dans ma tête je les comptabilise bad x 15 pointe mon doigt
-
Hommage à Maryse Hache, in : Œuvres ouvertes : la webradio littéraire, numéro 2, décembre 2014 ,
dans
publications,
le
27 décembre 2014
J'ai le plaisir de vous annoncer ma participation, pour un hommage à Maryse Hache, au numéro 2 de la webradio littéraire proposée par Laurent Margantin sur ŒUVRES OUVERTES. Je lis pour l'occasion sa baleine paysage 85. Dans ce numéro, vous pourrez également écouter des lectures (...)
J’ai le plaisir de vous annoncer ma participation, pour un hommage à Maryse Hache, au numéro 2 de la webradio littéraire proposée par Laurent Margantin sur ŒUVRES OUVERTES. Je lis pour l’occasion sa baleine paysage 85.
-
en famille,
dans
en recouvrement,
le
16 novembre 2014
Ma vie a commencé à l’âge de six ans. Avant, j’existais à peine. Un avorton, un presqu’humain. En rage en permanence. Contre qui. Contre quoi. Et puis soudain. Noël. Mes parents m’offrent un recueil d’histoires de Disney. Bernard et Bianca, Bambi, Robin des bois et compagnie. Alors, (...)
Ma vie a commencé à l’âge de six ans. Avant, j’existais à peine. Un avorton, un presqu’humain.
< | >
[1] Jacques Gaucheron, La Ballade de Bobigny, 1987, p. 15