Dans ventre, ça a commencé. « Dans le photoreportage, la célérité avec laquelle un moment d’histoire est saisi témoigne de l’extraordinaire talent nécessaire.
écrire avec Franck Queyraud (décembre 2014)
Franck Queyraud, je l’ai revu lorsque je suis partie en goguette à Strasbourg le mois dernier. Nous avions déjà convenu d’échanger en décembre mais, par pudeur, par goût du cloisonnement mental, nous n’en avons pas parlé. Nous avons évoqué les vases, oui, mais pas notre vase.
Au crépuscule, le lendemain, je suis passée devant le cinéma Vox. Le mot, le rouge du néon, les rythmes architecturaux, ont attiré mon regard. J’ai pris une photographie avec mon smartphone.
A mon retour à Belfort, je l’ai envoyée à Franck, et lui ai demandé s’il en avait d’autres, du même lieu.
Il m’a alors proposé des photographies issues de ses archives et nous avons convenu de mélanger ses photographies et la mienne, chacun à notre façon, et d’écrire à partir de ces images.
Enfin, lorsque Franck m’a demandé quelle piste j’avais choisie, je lui ai dit que j’avais retravaillé nos photographies, et que mon texte prenait la forme d’une réflexion sur l’image. L’idée semble lui avoir plu.
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La liste des Vases communicants du mois de décembre 2014 est accessible là.
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#1 J’imprime les photographies sur du papier machine. En noir et blanc. J’y perds beaucoup, mais je peux confronter les images. Je note des mots-clés au dos des feuillets. Je les pose et reviens au dossier informatique. Je réfléchis à ce qui pourrait faire sens. Là. A ce qui pourrait relier ces images. Les couleurs. Les lignes visuelles. Les rythmes. Quelque chose se dessine. (...)
J’imprime les photographies sur du papier machine. En noir et blanc. J’y perds beaucoup, mais je peux confronter les images. Je note des mots-clés au dos des feuillets.
