par angèle casanova

écrire avec Camille Philibert-Rossignol (novembre 2014)

Camille Philibert-Rossignol et moi, on avait envie de remettre ça. Lorsque, dans les propositions de Camille, j’ai lu le mot "feu", je n’ai pas hésité...

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La liste des Vases communicants du mois de novembre 2014 est accessible .

Derniers textes publiés :

  • La première allumette, par Camille Philibert-Rossignol, dans écrire avec Camille Philibert-Rossignol (novembre 2014), le 7 novembre 2014

    S’étioler à votre fenêtre en contemplant une chouette orangée et les ragondins du marécage, ils vaquent entre la boue et le rocher, tout en se demandant s’il n’est pas temps de se lever pour éteindre le poêle [...]

    S'étioler à votre fenêtre en contemplant une chouette orangée et les ragondins du marécage, ils vaquent entre la boue et le rocher, tout en se demandant s'il n'est pas temps de se lever pour éteindre le poêle sur lequel chauffe une casserole de liquide dont le croassement crépitant des bulles bouillantes se précise alors qu'il serait peut-être temps aussi d'aller éteindre l'océan, (...)
  • le feu, par Angèle Casanova, dans écrire avec Camille Philibert-Rossignol (novembre 2014), le 7 novembre 2014

    "Quand j’étais malade, mon père faisait du feu dans ma chambre. Il apportait un très grand soin à dresser les bûches sur le petit bois, à glisser entre les chenêts la poignée de copeaux. Manquer un feu eût été une insigne sottise.

    Quand j’étais malade, mon père faisait du feu dans ma chambre. Il apportait un très grand soin à dresser les bûches sur le petit bois, à glisser entre les chenêts la poignée de copeaux. Manquer un feu eût été une insigne sottise. Je n’imaginais pas que mon père pût avoir d’égal dans cette fonction qu’il ne déléguait jamais à personne. En fait, je ne crois pas avoir allumé un feu avant (...)