Enfant, elle avait un secret. Elle le dissimulait sous son pull. Il avait la forme d’un objet de torture. Un corset. En plâtre. Il la soutenait. Il la martyrisait. Il la protégeait. Son secret. Elle le pleurait la nuit. Elle ne pensait qu’à lui.
participation aux vases communicants (août 2012-...)
écrire avec André Rougier (novembre 2012)
Derniers textes publiés :
-
le linge sale, par Angèle Casanova,
dans
écrire avec André Rougier (novembre 2012),
le
2 novembre 2012
-
L’OS DE L’OBSCUR (brève autopsie des secrets), par André Rougier,
dans
écrire avec André Rougier (novembre 2012),
le
2 novembre 2012
(bien que conçu en grande partie avant sa disparition, je dédie ce texte à la mémoire et, surtout, à la présence de Maryse Hache, qui m’a réconcilié avec beaucoup de choses et, peut-être, – alors que je croyais que c’était fait depuis longtemps – avec une part presque oubliée de moi-même…)
écrire avec Brigitte Célérier (décembre 2012)
Derniers textes publiés :
-
on remballe, par Angèle Casanova,
dans
écrire avec Brigitte Célérier (décembre 2012),
le
7 décembre 2012
Je suis sourd. Je perds le monde. Alors je le cherche. Là où il se trouve. A son paroxysme. Pas spectacle, mais presque. Quitte à devenir sourd, autant se gorger de bruits. Tant que je peux. Dans la rue, la vie est distante, pressée, circulatoire à l’excès. Voitures, piétons, magasins. Flux sans respirations. Ou alors intimité jalouse. Portes fermées. Volets tirés. Commerçants barricadés au fond de leurs boutiques, derrière leurs comptoirs. Derrière leurs vitrines.
-
Sur la place Pie, il y a les Halles, par Brigitte Célérier,
dans
écrire avec Brigitte Célérier (décembre 2012),
le
7 décembre 2012
Sur la place Pie, il y a les Halles....
car Perrinet Parpaille, rude réformé, fut pris à Bourg-Saint-Andréol en l’an 1561 et condamné à mort, sa grosse maison près de Saint Jean-le-Vieux pillée et rasée, car on mit sur son vide une colonnade, trois rangées de piliers en attente de toiture
écrire avec Camille Philibert-Rossignol (septembre 2012, novembre 2014)
Derniers textes publiés :
-
La première allumette, par Camille Philibert-Rossignol,
dans
écrire avec Camille Philibert-Rossignol (novembre 2014),
le
7 novembre 2014
S’étioler à votre fenêtre en contemplant une chouette orangée et les ragondins du marécage, ils vaquent entre la boue et le rocher, tout en se demandant s’il n’est pas temps de se lever pour éteindre le poêle [...]
-
le feu, par Angèle Casanova,
dans
écrire avec Camille Philibert-Rossignol (novembre 2014),
le
7 novembre 2014
"Quand j’étais malade, mon père faisait du feu dans ma chambre. Il apportait un très grand soin à dresser les bûches sur le petit bois, à glisser entre les chenêts la poignée de copeaux. Manquer un feu eût été une insigne sottise.
-
traverser Belleville, par Angèle Casanova,
dans
écrire avec Camille Philibert-Rossignol (septembre 2012),
le
7 septembre 2012
le pourquoi du comment
J’ai lu « Vampires » de Thierry Jonquet
J’ai lu « La fée carabine » de Daniel Pennac
J’ai lu « Jours tranquilles à Belleville » re de Jonquet -
Sens interdit, par Camille Philibert-Rossignol,
dans
écrire avec Camille Philibert-Rossignol (septembre 2012),
le
7 septembre 2012
Questionner vous permettra-t-il d’avancer plus vite sur mes pavés ? Et dans un premier temps, demander où je suis aux passantes nonchalantes vous aidera-t-il à me dénicher dans le quartier ?
écrire avec Cécile Benoist (octobre 2014)
Derniers textes publiés :
-
Sauvagerie au guichet, par Cécile Benoist,
dans
écrire avec Cécile Benoist (octobre 2014),
le
3 octobre 2014
Chère dame du Pôle Emploi,
Hier, je suis venue te voir. Entre midi et deux, parce que c’est là qu’il y a le moins de monde tu m’as dit la dernière fois. J’ai poussé la porte et me suis sagement installée derrière les quinze personnes qui formaient une file bigarrée, comme on dit. -
Belfort, le 3 octobre 2014 à minuit, par Angèle Casanova,
dans
écrire avec Cécile Benoist (octobre 2014),
le
3 octobre 2014
Chère Grisélidis Réal,
Je me promenais à Belleville quand je suis tombée sur ce mur. Je lui ai trouvé un petit air de ressemblance avec vous.
écrire avec Christine Zottele (mars 2013)
Derniers textes publiés :
-
Pierre Caillou, par Angèle Casanova,
dans
écrire avec Christine Zottele (mars 2013),
le
1er mars 2013
LE GRAND
Comment tu t’appelles ?
LA PETITE
Pierre. -
Vases de cendres, par Christine Zottele (est-ce-en-ciel ?),
dans
écrire avec Christine Zottele (mars 2013),
le
1er mars 2013
[Faux-texte]
Voici l’histoire. C’est une histoire de fleuve ou de rivière. Elle ne sait jamais. Elles sait seulement qu’il ne faut pas se fier au genre. Ainsi on dit la Dordogne mais il se pourrait que ce soit un fleuve
écrire avec Christophe Grossi (novembre 2013)
Derniers textes publiés :
-
avion vroum, par Angèle Casanova,
dans
écrire avec Christophe Grossi (novembre 2013),
le
1er novembre 2013
Je vais sur le Semenoir de Maryse Hache. Je tape avion vroum dans le champ recherche, tout en bas à droite.
La page de résultats se couvre de baleines paysages. Je fais Suivante » 7 fois et je tombe sur la première page de résultats. -
pollen : a tribute to maryse, par Christophe Grossi (déboîtements),
dans
écrire avec Christophe Grossi (novembre 2013),
le
1er novembre 2013
On approchait de la Toussaint et nous pouvions lire à l’entrée que tout avait été mis en oeuvre pour sécuriser les visiteurs, phrase qui m’aurait fait rire dans un autre contexte. On approchait de la Toussaint et nous avancions lentement.
écrire avec Christophe Sanchez (septembre 2013)
Derniers textes publiés :
-
un rideau peint, par Angèle Casanova,
dans
écrire avec Christophe Sanchez (septembre 2013),
le
6 septembre 2013
Un rideau peint. Scène de théâtre impromptue, le faîte de la grange se dessine. Noir sur bleu sombre. Froid. La montagne. On la devine. Par tous les pores de la peau. Dans l’air qu’on respire. Le soir. L’ombre, le froid tombent soudainement.
-
Je fais comme si..., par Christophe Sanchez (fut-il),
dans
écrire avec Christophe Sanchez (septembre 2013),
le
5 septembre 2013
Je fais comme si une nouvelle fois le jour n’avait pas égratigné mes rêves, mes espoirs et mes craintes. Juste une poignée de secondes avant la grande bascule.
écrire avec Christopher Selac (août 2013)
Derniers textes publiés :
-
Bordeaux, l’errance, par Angèle Casanova,
dans
écrire avec Christopher Selac (août 2013),
le
2 août 2013
Dans mon texte "itinéraire bordelais : 1994-2000", publié sur Gadins et bouts de ficelles en juin 2012, je raconte mon histoire bordelaise, à travers les différents lieux qui j’y ai habité.
-
Pérégrinations bordelaises, par Christopher Selac (De l’autre côté du livre),
dans
écrire avec Christopher Selac (août 2013),
le
2 août 2013
De longue date, nous avions convenu avec Angèle cet échange en août, et furetant sur son blog Gadins et bouts de ficelle, je suis tombé sur ce récit de sa période bordelaise, période où nous aurions pu nous croiser, où il nous est peut-être arrivé de le faire sans le savoir.
écrire avec Danielle Masson (décembre 2014)
Derniers textes publiés :
-
Douleur, par Danielle Masson,
dans
écrire avec Danielle Masson (décembre 2014),
le
5 décembre 2014
Philéas, Philéas !!!
Qui me parle ?
Moi. Regarde, là, sur ta droite. -
un chat dans ma gorge, par Angèle Casanova,
dans
écrire avec Danielle Masson (décembre 2014),
le
5 décembre 2014
Je n’ai pas donné ma langue au chat.
Le chat s’est fâché.
écrire avec Delphine Régnard (juillet 2013)
Derniers textes publiés :
-
atlante, par Angèle Casanova,
dans
écrire avec Delphine Régnard (juillet 2013),
le
5 juillet 2013
La terre tremble. Sans fin. Plus rien ne tient debout dans sa maison. Des amphores brisées gisent dans les coins. Le vin souille les fresques murales. Le carrelage se soulève par endroits. Les canalisations pètent. L’eau ruisselle sous ses sandales.
-
Tu n’as pas trente ans..., par Delphine Régnard (drmlj sur le net),
dans
écrire avec Delphine Régnard (juillet 2013),
le
5 juillet 2013
Tu n’as pas trente ans et tu es malade, très malade. Pour s’approcher de toi, il faut d’abord passer par une salle qui sert de vestiaire, enfiler une charlotte, mettre un masque, se revêtir d’une blouse, entrer dans des chaussons.
écrire avec Eric Dubois (septembre 2015)
Derniers textes publiés :
-
regard croisé,
dans
écrire avec Eric Dubois (septembre 2015),
le
4 octobre 2015
je me sens drôle
j’ai l’impression
d’être là
et -
La langue de l’instant, par Eric Dubois,
dans
écrire avec Eric Dubois (septembre 2015),
le
4 septembre 2015
La langue de l’instant épouse le bonheur du monde, l’océan-brume des traversées singulières .
Elle est une montagne pour les enfants que nous sommes.
écrire avec Eric Schulthess (octobre 2014)
Derniers textes publiés :
-
Vous mourrez demain, par Eric Schulthess,
dans
écrire avec Eric Schulthess (octobre 2014),
le
3 octobre 2014
Assis sur l’un des bancs de la salle d’attente aux murs blancs, Félix savait mais il n’y croyait pas.
-
Belfort, le 2 octobre 2014 à 23 heures, par Angèle Casanova,
dans
écrire avec Eric Schulthess (octobre 2014),
le
3 octobre 2014
Chère Grisélidis Réal,
Lorsque vous comprenez que vous allez mourir, vous renouez avec Jean-Luc Hennig. Pour vous, la mort est un livre. Elle prend la forme d’un livre. Parce que ne me racontez pas n’importe quoi.
écrire avec Euonimus Blue (août 2012)
Derniers textes publiés :
-
Je me demande..., par Euonimus Blue,
dans
écrire avec Euonimus Blue (août 2012),
le
3 août 2012
Je me demande si c’est la succession des années qui me rend plus suffocante ou la pollution qui croit, en ville, et installe subrepticement une atmosphère étouffante.
-
mon corps m’échappe, par Angèle Casanova,
dans
écrire avec Euonimus Blue (août 2012),
le
2 août 2012
La chaleur insupportable, l’atmosphère poussiéreuse et puante du RER. La peau souillée, les mains glissantes, les cheveux collés aux tempes. Les corps qui s’entrechoquent à chaque arrêt, moiteur contre moiteur, odeur contre odeur.
écrire avec Franck Queyraud (février 2013, décembre 2014)
Derniers textes publiés :
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Dans ventre, ça a commencé…, par Franck Queyraud,
dans
écrire avec Franck Queyraud (décembre 2014),
le
5 décembre 2014
Dans ventre, ça a commencé. « Dans le photoreportage, la célérité avec laquelle un moment d’histoire est saisi témoigne de l’extraordinaire talent nécessaire.
-
le mur d’eau, par Angèle Casanova,
dans
écrire avec Franck Queyraud (décembre 2014),
le
5 décembre 2014
J’imprime les photographies sur du papier machine. En noir et blanc. J’y perds beaucoup, mais je peux confronter les images. Je note des mots-clés au dos des feuillets.
-
Le mystère des fourches rhizomatiques, par Angèle Casanova,
dans
écrire avec Franck Queyraud (février 2013),
le
1er février 2013
Dispositif
Un ciel clair. Des branches noires. Qui divisent l’espace. A chaque nœud. A leur extrémité, quelques feuilles. -
Presque, par Franck Queyraud,
dans
écrire avec Franck Queyraud (février 2013),
le
1er février 2013
Presque. Ce presque qui fait toute la différence. Ce presque qui s’élève face à notre conscience, presque de manière anodine. Doucement.
écrire avec François Bonneau (avril 2013 et avril 2017)
Derniers textes publiés :
-
hypothèses de travail, par Angèle Casanova,
dans
écrire avec François Bonneau (avril 2013 et avril 2017),
le
7 avril 2017
Pour lire mon texte, aller là.
-
Clémente, par François Bonneau,
dans
écrire avec François Bonneau (avril 2013 et avril 2017),
le
7 avril 2017
Si tu ne me demandes qu’un seul mot, alors je dirais bien clémente.
Je t’assure, c’est le premier qui m’est venu en tête. Clémente, oui, à cause de la couleur. Bien sûr que je le dis pour le moment précis où tu m’es apparue. -
aflojar a fondo, par Angèle Casanova,
dans
écrire avec François Bonneau (avril 2013 et avril 2017),
le
12 avril 2013
Il habite dans un immeuble étudié pour l’ensoleillement maximal. Chaque balcon, orienté. En quinconce. Plein sud. Isolé. Des autres appartements. Des voisins. Du bruit. De tout. Sauf du soleil. Vie parallèles, étagées.
-
Poudrerie, par François Bonneau,
dans
écrire avec François Bonneau (avril 2013 et avril 2017),
le
12 avril 2013
Ça craquait sous les pieds. Est-ce qu’on était encore dehors ? Un peu, suffisamment. Avec les bas d’Angélique. Bas de laine, cuisses et mollets, ma fortune et la sienne. Avec ses paquets de cookies. La pluie en moins.
écrire avec François Vinsot (janvier 2015)
Derniers textes publiés :
- Sur sa carte, par François Vinsot et Angèle Casanova, dans écrire avec François Vinsot (janvier 2015), le 2 janvier 2015
écrire avec Gilles Bertin (avril 2015)
Derniers textes publiés :
-
cendrillon sans pantoufles, par Angèle Casanova,
dans
écrire avec Gilles Bertin (avril 2015),
le
3 avril 2015
Pour lire mon texte, allez là.
-
Coupure, par Gilles Bertin,
dans
écrire avec Gilles Bertin (avril 2015),
le
3 avril 2015
Le rasoir était à la fois lourd et léger. Il l’examina de près, la lame bleu acier dépassait de quelques millimètres entre la semelle et le sabot, il l’éprouva du bout du doigt. Une grosse mouche vrombissait dans le vestibule, derrière lui.
écrire avec Gilles Piazo (octobre 2013)
Derniers textes publiés :
-
LA RUE DE A À Z // Little Senegal, Harlem, NY, USA, par Angèle Casanova,
dans
écrire avec Gilles Piazo (octobre 2013),
le
3 octobre 2013
Les photographies qui composent "La rue de A à Z" ont été prises un matin de décembre 2012, un peu avant 8h, à Little Senegal, Harlem, New York, entre le coin de la 119e rue et Adam Clayton Powell Bvd, la 116e rue et le coin de la 119e et Malcolm X Bvd (nom actuel de Lenox Avenue).
-
LA RUE DE A À Z // Little Senegal, Harlem, NY, USA, par Gilles Piazo et Angèle Casanova,
dans
écrire avec Gilles Piazo (octobre 2013),
le
3 octobre 2013
Les photographies qui composent "La rue de A à Z" ont été prises un matin de décembre 2012, un peu avant 8h, à Little Senegal, Harlem, New York, entre le coin de la 119e rue et Adam Clayton Powell Bvd, la 116e rue et le coin de la 119e et Malcolm X Bvd (nom actuel de Lenox Avenue).
écrire avec Giovanni Merloni (mars 2014)
Derniers textes publiés :
-
La maison de nos rêves, par Giovanni Merloni (site le portrait inconscient),
dans
écrire avec Giovanni Merloni (mars 2014),
le
7 mars 2014
La maison de nos rêves.
(Celui qui laisse la maison vieille pour la maison neuve, sait bien ce qu’il perd, mais ne sait pas ce qu’il trouve) -
interdit aux hommes, par Angèle Casanova,
dans
écrire avec Giovanni Merloni (mars 2014),
le
7 mars 2014
Le processus qui amène du chagrin à la végétation. Je le vis. De l’intérieur. Je l’observe dans mon corps. Dans ma chair.
écrire avec Jean-Claude Goiri (février 2016)
Derniers textes publiés :
-
Ton être poussant, par Jean-Claude Goiri,
dans
écrire avec Jean-Claude Goiri (février 2016),
le
5 février 2016
Je t’ai appris à tomber quand tu marches
je t’ai appris à parler avec nous
je t’ai appris à lire dans tes pensées
et je t’ai fait voir -
Hajime, par Angèle Casanova,
dans
écrire avec Jean-Claude Goiri (février 2016),
le
5 février 2016
Pour lire mon poème, allez là.
écrire avec Justine Neubach (mars 2015)
Derniers textes publiés :
-
canicule, par Angèle Casanova,
dans
écrire avec Justine Neubach (mars 2015),
le
6 mars 2015
Pour lire mon poème, allez là
-
Nathalie Granger, par Justine Neubach,
dans
écrire avec Justine Neubach (mars 2015),
le
6 mars 2015
De cette enfant, pas une seule fois nous n’entendrons la voix ; de cette enfant aux cheveux sombres, à la démarche éteinte d’un bout à l’autre du jardin.
écrire avec Lamber Savigneux (janvier 2016)
Derniers textes publiés :
-
Lucario faites la vague, par Angèle Casanova,
dans
écrire avec Lamber Savigneux (janvier 2016),
le
1er janvier 2016
Pour lire mon poème, allez là.
-
Yuichi, par Lamber Savigneux,
dans
écrire avec Lamber Savigneux (janvier 2016),
le
1er janvier 2016
YU-ICHI transmet son énergie artistique par des caractères « kanji » logographiques, qu’il utilise comme une métaphore pour communiquer son message artistique, son état.
écrire avec Marianne Desroziers (août 2014)
Derniers textes publiés :
-
La marchande de nuit, par Marianne Desroziers,
dans
écrire avec Marianne Desroziers (août 2014),
le
1er août 2014
Il était une fois une marchande de nuit. Elle était devenue marchande de nuit car elle n’avait rien trouvé d’autre à vendre, même pas des allumettes. La marchande de nuit avait hérité de sa mère pourtant miséreuse d’un trésor inestimable : des morceaux de nuit.
écrire avec Mickaël Berdugo (novembre 2015)
Derniers textes publiés :
-
Un cœur immobile sort de sa torpeur, par Mickaël Berdugo,
dans
écrire avec Mickaël Berdugo (novembre 2015),
le
6 novembre 2015
Un cœur immobile sort de sa torpeur.
Des vases sans eau coulent sur des hommes sans nom.
La jeune fille crève un ballon,
Puis deux, -
anche / hanche, par Angèle Casanova (à partir d’une démonstration technique de Rose S.),
dans
écrire avec Mickaël Berdugo (novembre 2015),
le
6 novembre 2015
elle tourne lentement le roseau dans l’axe
sa main fait un va-et-vient rapide
entre le bout d’écorce et le bas du mandrin
où il est accroché
écrire avec Myriam OH (septembre 2014)
Derniers textes publiés :
-
Ronde de nuit, par Myriam OH,
dans
écrire avec Myriam OH (septembre 2014),
le
5 septembre 2014
j’ai dans le ventre un Lion qui n’en peut plus de compter les moutons pour s’endormir enfin
- Passe-muraille, par Angèle Casanova, dans écrire avec Myriam OH (septembre 2014), le 5 septembre 2014
écrire avec Nicolas Bleusher (mai 2015)
Derniers textes publiés :
-
Suzy, par Nicolas Bleusher,
dans
écrire avec Nicolas Bleusher (mai 2015),
le
1er mai 2015
C’est embrouillé, encore indécis. Des clichés sans couleurs, des transparences, des superpositions : hauts murs, façades ouvragées donnant sur une cour étroite ; un dôme, des oiseaux de mer.
-
une pluie d’ailes, par Angèle Casanova,
dans
écrire avec Nicolas Bleusher (mai 2015),
le
1er mai 2015
Pour lire mon poème, allez là.
écrire avec Nolwenn Euzen (mai 2014)
Derniers textes publiés :
-
le trait, par Angèle Casanova,
dans
écrire avec Nolwenn Euzen (mai 2014),
le
2 mai 2014
« Le corps contient le tout. Il s’écrit par l’entremise du mouvement de la main alors qu’il ne bouge pas. Ne pas bouger est une attitude de désir. Le corps est suspendu au désir. De tout et de rien. De quelqu’un à qui je prête un visage.
-
L’enjambée, par Nolwen Euzen (site la grande menuiserie),
dans
écrire avec Nolwenn Euzen (mai 2014),
le
2 mai 2014
il y a les choses à faire les unes après les autres
dis-tu
(tu regardes ton pied)
écrire avec Philippe Aigrain (juillet 2013)
Derniers textes publiés :
-
tant pis pour l’improbable, par Angèle Casanova,
dans
écrire avec Philippe Aigrain (juillet 2013),
le
5 juillet 2013
De son passage, il ne reste qu’une trace, qui court de barreau en barreau, le long de cette clôture métallique.
-
Le petit frère de Shona, par Philippe Aigrain (atelier de bricolage littéraire),
dans
écrire avec Philippe Aigrain (juillet 2013),
le
5 juillet 2013
Dans mon enfance on aurait appelé cela un terrain vague. Il y en avait un tout près, dans mon quartier de privilégiés. Près d’un hectare juste en face des immeubles, aujourd’hui occupé par des barres hideuses à prétention résidentielle. C’était mon espace de liberté.
écrire avec Pierre Cohen-Hadria (novembre 2014)
Derniers textes publiés :
-
je campe ma vie, par Angèle Casanova,
dans
écrire avec Pierre Cohen-Hadria (novembre 2014),
le
7 novembre 2014
Je campe ma vie. Je suis toujours sur la brèche. Sur le départ. Rien à faire. Je m’attache aux choses. Aux gens. Je me rends indispensable. Je me fais détester. Et puis je disparais. En un modeste flash. Je disparais et puis plus rien.
-
Lecture au camping, par Pierre Cohen-Hadria,
dans
écrire avec Pierre Cohen-Hadria (novembre 2014),
le
7 novembre 2014
Il avait une jolie voix, et il chantait fréquemment. Il avait dix ans. Doucement, en marchant, ce jour-là, en allant du camping municipal de Pontorson jusqu’à presqu’au Mont, promenade que nous avions faites déjà trois fois depuis notre arrivée, une semaine auparavant.
écrire avec Pierre Ménard (mai 2013)
Derniers textes publiés :
-
des nouilles à l’Abreuvoir, par Angèle Casanova,
dans
écrire avec Pierre Ménard (mai 2013),
le
3 mai 2013
« Voir Bobigny
– Il n’y a rien à voir à Bobigny.
– Pourquoi, ça n’existe pas ?
– Si, ça existe, mais il n’y a rien à voir. Ça ne vaut pas la peine de se déplacer. -
Dead end, par Pierre Ménard (liminaire),
dans
écrire avec Pierre Ménard (mai 2013),
le
3 mai 2013
« L’image a toujours le dernier mot. » Cette phrase de Roland Barthes que je ne connais pas (je ne sais pas de quel ouvrage elle est extraite), aperçue dans le métro new-yorkais, me trotte dans la tête tout au long de notre découverte de Greenpoint.
écrire avec Sébastien de Cornuaud-Marcheteau (février 2015)
Derniers textes publiés :
-
in the middle, par Angèle Casanova,
dans
écrire avec Sébastien de Cornuaud-Marcheteau (février 2015),
le
6 février 2015
Mon texte est accessible là.
-
Relativité, par Sébastien de Cornuaud-Marcheteau,
dans
écrire avec Sébastien de Cornuaud-Marcheteau (février 2015),
le
6 février 2015
Je marche sur la ligne blanche continue.
Il y a une route. Il y a une ligne qui longe la route, une ligne blanche continue. Infinie sans doute.
écrire avec Stéphane Bataillon (décembre 2015)
Derniers textes publiés :
-
le raisin, par Angèle Casanova,
dans
écrire avec Stéphane Bataillon (décembre 2015),
le
4 décembre 2015
Pour lire mon texte, allez là.
-
D’une étoile, par Stéphane Bataillon,
dans
écrire avec Stéphane Bataillon (décembre 2015),
le
4 décembre 2015
Pierre, feuille, ciseau
et l’enfant qui tressaille
écrire avec Wana Toctouillou (mars 2015)
Derniers textes publiés :
-
vol d’alouettes, par Angèle Casanova,
dans
écrire avec Wana Toctouillou (mars 2015),
le
6 mars 2015
Pour lire mon poème, allez là
-
Au jour de la Sainte Colette, par Wana Toctouillou,
dans
écrire avec Wana Toctouillou (mars 2015),
le
6 mars 2015
Une nourrice à Sainte Agathe
Voit son téton qui se dilate
écrire avec Yoxigen (octobre 2012)
Derniers textes publiés :
-
partie civile, par Angèle Casanova,
dans
écrire avec Yoxigen (octobre 2012),
le
5 octobre 2012
7h00 du matin. Une lueur pâle traverse les rideaux de la chambre. Elle se tient au pied de son lit. Debout. Danse légèrement d’un pied sur l’autre. Lisse son pantalon, ajuste son chemisier. Porte ses mains à son visage, le masse doucement, puis se rassoit sur le lit. Bras croisés.
-
L’enfant soldat, par Yoxigen (Un jour, j’ai mangé une pomme),
dans
écrire avec Yoxigen (octobre 2012),
le
5 octobre 2012
Il se souvenait encore de l’école, des corn flakes, des restaurants en famille, avant la Grande Récession.
écrire avec Zéo Zigzags (décembre 2013)
Derniers textes publiés :
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spirale, par Angèle Casanova,
dans
écrire avec Zéo Zigzags (décembre 2013),
le
6 décembre 2013
Je cours. Des ennemis flous, indiscernables, me poursuivent. Je le sais. Ils sont derrière moi. Tout près. Je les sens. Tendre les doigts. Vers moi. Je cours. Silencieusement. Et puis je m’envole. Tout simplement. Je m’envole. Mon corps se tasse sur lui-même.
-
La fête sombre, par Zéo Zigzags,
dans
écrire avec Zéo Zigzags (décembre 2013),
le
6 décembre 2013
Tu sais, elle chambranlait, la rampe, celle-la même sur laquelle j’aurais voulu compter quand je descendais les marches abruptes et courtes de l’escalier étroit, casse-gueule, alors que toutes les étapes de ma fatigue dépassées, trichées, je me résignais à rentrer chez moi après ma visite quasi quotidienne.