par angèle casanova

écrire avec Eric Schulthess (octobre 2014)

Eric Schulthess, il me fait penser à mon amoureux. Oui. C’est bizarre. Mais c’est strictement exact.
Eric Schulthess, il me fait penser à mon amoureux. Parce qu’Eric Schulthess, il a commencé par lire les poèmes de mon amoureux. Et puis il est apparu dans ma vie textuelle à moi. Et puis, aujourd’hui, nous nous envasons.
Eric Schulthess, je ne sais pas par quel heureux hasard il a eu envie d’écrire avec moi sur la mort. Non, vraiment, je ne sais pas. Je me demande d’où elle a pu sortir. Cette idée. C’est vrai quoi. C’est pas comme si je n’en parlais pas tout le temps. De la mort.
Donc, merci Eric Schulthess, pour cette magnifique démonstration. Qu’il ne s’agit pas, pour en guérir, d’éviter les pensées obsédantes. Rien de mieux, dans ce cas, que de sauter en plein dedans, en rigolant, et de sauter, sauter, sauter, jusqu’à plus soif. C’est la seule manière que je connaisse. D’écrire. De vivre. De continuer.

Eric Schulthess. CarnetDeMarseille

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Mais, diront certains, qu’est-ce que ces "vases communicants" ? Ils sont définis ainsi sur l’onglet A propos du groupe facebook qui leur est dédié :

"Tiers Livre (http://www.tierslivre.net/) et Scriptopolis (http://www.scriptopolis.fr/) sont à l’initiative d’un projet de vases communicants : le premier vendredi du mois, chacun écrit sur le blog d’un autre, à charge à chacun de préparer les mariages, les échanges, les invitations. Circulation horizontale pour produire des liens autrement… Ne pas écrire pour, mais écrire chez l’autre."

Vous souhaitez participer ? Inscrivez-vous au groupe, et faites-vous connaître. Par ailleurs, le blog Le rendez-vous des vases recense, mois par mois, sous l’égide de Brigitte Célerier, la liste des blogs participants. Vous y trouverez donc la liste des vases pour octobre 2014.

Derniers textes publiés :

  • Vous mourrez demain, par Eric Schulthess, dans écrire avec Eric Schulthess (octobre 2014), le 3 octobre 2014

    Assis sur l’un des bancs de la salle d’attente aux murs blancs, Félix savait mais il n’y croyait pas.

    Assis sur l’un des bancs de la salle d’attente aux murs blancs, Félix savait mais il n’y croyait pas. Vous mourrez après-demain, lui avait glissé à l’oreille l'autre jour la dame croisée au bout du quai où il venait traîner tous les après-midi face aux grands hangars désertés. Rien. Aucune réponse n’avait jailli de sa bouche. Trop sèche d’avoir tant pleuré la fermeture des chantiers. (...)
  • Belfort, le 2 octobre 2014 à 23 heures, par Angèle Casanova, dans écrire avec Eric Schulthess (octobre 2014), le 3 octobre 2014

    Chère Grisélidis Réal,
    Lorsque vous comprenez que vous allez mourir, vous renouez avec Jean-Luc Hennig. Pour vous, la mort est un livre. Elle prend la forme d’un livre. Parce que ne me racontez pas n’importe quoi.

    Pour lire mon texte, allez là