je suis couchée
sur le dos
les jambes et les mains incrustées
poèmes
Derniers textes publiés :
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ventre orage,
dans
poèmes,
le
24 mai 2015
je suis couchée sur le dos les jambes et les mains incrustées immobiles douces au contact du drap je me sens mal je ne dois pas bouger juste attendre que ça passe tout mouvement je le sais m’arracherait des douleurs lancinantes alors je reste là à regarder le plafond le jour tombe mon ventre est un champ de bataille du tréfonds de mes tripes monte un chant rauque un (...)
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la quatrième dimension,
dans
poèmes,
le
8 mai 2015
je suis assise en tailleur le nez levé sur l’écran mon regard hésite entre deux inquiétudes ma mère pourrait passer la porte des choses affreuses pourraient apparaître là me faire sursauter crier peut-être et me trahir ma mère pourrait alors survenir et… toute à mon excitation sur les charbons ardents j’écarquille les yeux fascinée par l’histoire qu’on me raconte je découvre (...)
je suis assise
en tailleur
le nez levé -
Un grain de sable, par Olivier Savignat et Angèle Casanova,
dans
poèmes,
le
30 mars 2015
"Ce qui reste accompagnera ce printemps et ce thème en publiant, chaque jour pendant deux semaines, une œuvre collective et inédite parmi les nombreuses propositions reçues lors de cet appel à contribution." (CE QUI RESTE, Insurrection poétique) J’ai le plaisir de vous annoncer la publication dans la revue CE QUI RESTE (numéro spécial Printemps des poètes, consacré à (...)
"Ce qui reste accompagnera ce printemps et ce thème en publiant, chaque jour pendant deux semaines, une œuvre collective et inédite parmi les nombreuses propositions reçues lors de cet appel à contribution."
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le trottoir outré,
dans
poèmes,
le
30 janvier 2015
Mon poème Le trottoir outré est publié dans dans les pages Abonnés du #8 de la revue numérique ZINZOLINE : Revue incertaine (janvier 2015), p. 218.
Mon poème Le trottoir outré est publié dans dans les pages Abonnés du #8 de la revue numérique ZINZOLINE : Revue incertaine (janvier 2015), p. 218.
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au bord de la route,
dans
poèmes,
le
20 juillet 2014
Elle est assise au bord de la route les genoux en l’air les fesses sur le trottoir entre ses jambes nues un moulin à vent Elle tient bien serrée la tige du moulin et regarde les pales tourner au vent en riant Les pales tournent l’enfant rit Autour d’elle le marché s’agite en tous sens Les marchands crient derrière leur étal les familles vont et viennent les pales crissent en (...)
Elle est assise
au bord de la route
les genoux en l’air
les fesses sur le trottoir -
INTERDIT,
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poèmes,
le
6 juillet 2014
Tu es caché au dos d’un panneau INTERDIT rouge impératif sans nuances tu y es caché je le sais plusieurs fois je te vois derrière dessous quelqu’un a dégommé le panneau INTERDIT en passant peut-être à coup de pied peut-être en trébuchant toujours est-il que je te vois plusieurs fois ton sourire impertinent mal défini ton regard vide optimiste ta fossette au coin de la bouche tu (...)
Tu es caché
au dos d’un
panneau
INTERDIT -
cadum,
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poèmes,
le
22 juin 2014
Je crochète l’emballage rectangulaire boursouflé aux extrémités rose il craque en se décollant proprement sans se déchirer je l’ouvre comme un paquet cadeau le savon apparaît il sent bon je l’attrape le pose sur le porte-savon délicatement je touche du bout des doigts le visage gravé en creux sur sa face concave à peine esquissé les yeux profonds le sourire épanoui évocation oscillant (...)
Je crochète l’emballage rectangulaire
boursouflé aux extrémités
rose
il craque en se décollant -
la femme de l’ogre,
dans
poèmes,
le
9 juin 2014
La femme de l'ogre ne dit rien. Ce mutisme n'est pas pensé. Réfléchi. Elle ne dit rien. C'est tout. De toute façon. Elle sait. Qu'il n'y a rien à dire. Que l'ogre est ogre. Que c'est sa nature. Aucun aveu n'y changerait rien. Du fond d'une geôle, il resterait ogre. Et qui les nourrirait. Elle et ses enfants. Alors elle ne dit rien. Elle ouvre la porte de sa maison aux (...)
La femme de l’ogre ne dit rien.
Ce mutisme n’est pas pensé. Réfléchi.
Elle ne dit rien.
C’est tout. -
le colleur d’affiches,
dans
poèmes,
le
9 juin 2014
Au fur et à mesure les couches se détachent apparaissent Invisibles jusque là elles se désolidarisent comme un mille-feuille sous les coups de butoir d'une cuillère En lieu et place le colleur d'affiches tire dessus au crochet il tire et les couches apparaissent se déchirent Elles se donnent à voir et se délitent dans le même mouvement Être et ne plus être tout est là La (...)
Au
fur
et -
concert clinquant,
dans
poèmes,
le
4 mai 2014
près la rue quand même que point n’avais vue avant toi alors qu’elle est au bout de la mienne de rue près la rue quand même donc nous passons rangée de gambettes désaccordées cabas sous le bras je regarde mes pieds le vent siffle j’ai froid j’entends un claquement régulier choral je relève le museau un peu après le coin de la rue quand même elles claquent accolées à la grille d’une (...)
près la rue quand même
que point n’avais vu
avant toi