Je prends l’autoroute. Direction. Tout droit. J’appuie sur l’accélérateur. La vitesse me décolle le cerveau. L’aère. Le fait respirer. Mon champ d’action s’élargit. La nuit me tombe dessus comme une chappe de plomb. Ici. Elle est noire. Sans tache.
« nuit »
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voyage au bout de ma nuit,
dans
la route,
le
8 décembre 2013
Je prends l’autoroute. Direction. Tout droit. J’appuie sur l’accélérateur. La vitesse me décolle le cerveau. L’aère. Le fait respirer. Mon champ d’action s’élargit. La nuit me tombe dessus comme une chappe de plomb. Ici. Elle est noire. Sans tache. Profonde. Aucune lueur rose à (...)
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Morphée, par Olivier Savignat,
dans
mythes selon Olivier Savignat,
le
5 juillet 2014
Pour lire le texte d'Olivier Savignat, aller là
J’offre mes bras
aux épuisés
aux tourmentés de la route -
coup de soleil, par Angèle Casanova,
dans
le grain du mur,
le
24 mars 2014
leur signe de reconnaissance ils le choisissent au coin d’une banquette de café autour d’une bonne bière ils se le disent on devrait marquer notre territoire d’un coup de soleil montrer qui on est où on vit où on rayonne ouais on devrait alors faisons-le dès ce soir avec quoi des (...)
leur signe de reconnaissance
ils le choisissent
au coin d’une banquette de café
autour d’une bonne bière -
Polyphème, par Olivier Savignat,
dans
mythes selon Olivier Savignat,
le
30 juin 2014
Pour lire le texte d'Olivier Savignat, aller là
Personne ne vit
plus que moi
la douleur de la nuit -
Duel,
dans
publications,
le
18 avril 2016
J'ai participé à la Nuit virtuelle II : la revanche de la prose de la revue POEME SALE, qui s'est déroulée dans la nuit du 4 au 5 mars 2016, à l'heure québécoise, avec ma nouvelle poétique Duel, publiée sur la page Angèle Casanova de Poème sale. Duel a été initialement publiée dans le (...)
J’ai participé à la Nuit virtuelle II : la revanche de la prose de la revue POEME SALE, qui s’est déroulée dans la nuit du 4 au 5 mars 2016, à l’heure québécoise, avec ma nouvelle poétique duel.
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Je fais comme si..., par Christophe Sanchez (fut-il),
dans
écrire avec Christophe Sanchez (septembre 2013),
le
5 septembre 2013
Je fais comme si une nouvelle fois le jour n’avait pas égratigné mes rêves, mes espoirs et mes craintes. Juste une poignée de secondes avant la grande bascule. C’est la minute lourde et tendue, celle qui traine sa savate dans le trouble, celle qui ferme le clapet du monde. En (...)
Je fais comme si une nouvelle fois le jour n’avait pas égratigné mes rêves, mes espoirs et mes craintes. Juste une poignée de secondes avant la grande bascule.
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pique-moi encore,
dans
maman, maman, j’ai rêvé de l’ours,
le
7 novembre 2006
Le RER, mon havre de pensées… J’y passe quotidiennement deux heures et plus à rêvasser ma vie. Ce soir. Je rentre chez moi. La vitre m’attire. Blottie contre elle, je regarde lentement défiler la lumière et la pénombre, la lumière et la pénombre. Peu à peu, mon regard se focalise (...)
Le RER, mon havre de pensées… J’y passe quotidiennement deux heures et plus à rêvasser ma vie.
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recueil Illusion(s) : nouvelles et textes poétiques, aux Editions Bancal,
dans
publications,
le
5 octobre 2015
J'ai le plaisir de vous annoncer la publication de mon poème duel dans le recueil Illusion(s) : nouvelles et textes poétiques, le premier ouvrage publié par les Editions Bancal. A cette occasion, j'ai signé, avec grande émotion, mon premier contrat d'auteur. Le livre numérique (...)
J’ai le plaisir de vous annoncer la publication de mon poème duel dans le recueil Illusion(s) : nouvelles et textes poétiques, le premier ouvrage publié par les Editions Bancal.
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interdit aux hommes, par Angèle Casanova,
dans
écrire avec Giovanni Merloni (mars 2014),
le
7 mars 2014
Le processus qui amène du chagrin à la végétation. Je le vis. De l’intérieur. Je l’observe dans mon corps. Dans ma chair. Comme la marée, mon chagrin se répand de tous côtés. Jusqu’à l’horizon. Plus rien n’existe en dehors de lui. L’air que je respire. La nourriture que je mange. Tout a (...)
Le processus qui amène du chagrin à la végétation. Je le vis. De l’intérieur. Je l’observe dans mon corps. Dans ma chair.
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La première allumette, par Camille Philibert-Rossignol,
dans
écrire avec Camille Philibert-Rossignol (novembre 2014),
le
7 novembre 2014
S'étioler à votre fenêtre en contemplant une chouette orangée et les ragondins du marécage, ils vaquent entre la boue et le rocher, tout en se demandant s'il n'est pas temps de se lever pour éteindre le poêle sur lequel chauffe une casserole de liquide dont le croassement crépitant (...)
S’étioler à votre fenêtre en contemplant une chouette orangée et les ragondins du marécage, ils vaquent entre la boue et le rocher, tout en se demandant s’il n’est pas temps de se lever pour éteindre le poêle [...]
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