par angèle casanova

« Belfort »

  • les marronniers perdus, dans au bistrot, le 20 juillet 2014

    Les marronniers ont disparu. Mais le nom est resté. Café des marronniers. Têtu, il nargue les nouveaux. Les remplaçants. Ceux qu’on a plantés à la place des marronniers.

    Les marronniers ont disparu. Mais le nom est resté. Café des marronniers. Têtu, il nargue les nouveaux. Les remplaçants. Ceux qu’on a plantés à la place des marronniers. Le jour où traînant ma valise à roulettes, je traverse la place d’armes pour la première fois, elle est trouée. (...)
  • je me demande, dans poèmes, le 10 mars 2014

    Quand mes mots
    surgissent
    de nulle part

    Quand mes mots surgissent de nulle part quand ils sont plus intelligents que moi je me demande je me demande qu’en faire de ces mots vivre d’eux seulement m’en contenter oublier que je suis vide au fond qu’il n’y a rien d’autre que la structure en moi qu’à l’intérieur c’est (...)
  • ligne de partage (bis), dans la route, le 25 janvier 2016

    je sais bien qu’elle traverse le paysage
    cette ligne

    je sais bien qu’elle traverse le paysage cette ligne mais naïvement jusqu’alors je ne pouvais la concevoir que sur l’autoroute entre Belfort et Mulhouse là où je l’avais franchie pour la première fois aussi quand on me parla de cet autre panneau perché en haut du ballon d’Alsace (...)
  • Librairies partenaires - La Librairie Les Papiers Bavards, dans Là où l’humain se planque. Tarmac, 2017 (Complément de lieu), le 27 avril 2017

    J’ai le plaisir de vous annoncer que la Librairie Les Papiers Bavards d’Audincourt propose dès à présent mon livret Là où l’humain se planque, paru aux Editions Tarmac dans la collection Complément de lieu,

    J'ai le plaisir de vous annoncer que la Librairie Les Papiers Bavards d'Audincourt propose mon livret Là où l'humain se planque, paru aux Editions Tarmac dans la collection Complément de lieu. Un focus est réalisé à la librairie sur les Editions Tarmac, avec : Morning à la (...)
  • Belfort, le 25 septembre 2014, dans chère Grisélidis Réal, le 25 septembre 2014

    Chère Grisélidis Réal,
    J’étais confortablement installée dans la salle d’attente des impôts quand j’ai tourné la dernière page de votre dernier livre. En le refermant, j’ai eu l’impression terriblement poignante de vous quitter pour toujours.

    Chère Grisélidis Réal, J’étais confortablement installée dans la salle d’attente des impôts quand j’ai tourné la dernière page de votre dernier livre. En le refermant, j’ai eu l’impression terriblement poignante de vous quitter pour toujours. De vous tuer. Des larmes ont commencé à (...)
  • voyage au bout de ma nuit, dans la route, le 8 décembre 2013

    Je prends l’autoroute. Direction. Tout droit. J’appuie sur l’accélérateur. La vitesse me décolle le cerveau. L’aère. Le fait respirer. Mon champ d’action s’élargit. La nuit me tombe dessus comme une chappe de plomb. Ici. Elle est noire. Sans tache.

    Je prends l’autoroute. Direction. Tout droit. J’appuie sur l’accélérateur. La vitesse me décolle le cerveau. L’aère. Le fait respirer. Mon champ d’action s’élargit. La nuit me tombe dessus comme une chappe de plomb. Ici. Elle est noire. Sans tache. Profonde. Aucune lueur rose à (...)
  • guidé par le caillou, dans écrire avec / pour mon fils, le 1er juillet 2014

    Il prend le caillou en main. Le soupèse. Il est gros. Un peu moins qu’une pierre. Un peu plus qu’un caillou ordinaire. Un gros caillou. Irrégulier. Gris. Qui épouse agréablement la paume de sa main. Il le pose par terre. Et propose de jouer au foot.

    Il prend le caillou en main. Le soupèse. Il est gros. Un peu moins qu’une pierre. Un peu plus qu’un caillou ordinaire. Un gros caillou. Irrégulier. Gris. Qui épouse agréablement la paume de sa main. Il le pose par terre. Et propose de jouer au foot. A tour de rôle, les trois (...)
  • love letters [extraits], dans publications, le 4 mars 2015

    J’ai le plaisir de vous annoncer la publication dans la revue CE QUI RESTE de deux poèmes, exil et j’te tourne autour, extraits de love letters, correspondance amoureuse (en grande partie inédite) tenue avec Olivier Savignat en 2014.

    J’ai le plaisir de vous annoncer la publication dans la revue CE QUI RESTE de deux poèmes, exil et j'te tourne autour, extraits de love letters, correspondance amoureuse (en grande partie inédite) tenue avec Olivier Savignat en (...)
  • un rideau peint, par Angèle Casanova, dans écrire avec Christophe Sanchez (septembre 2013), le 6 septembre 2013

    Un rideau peint. Scène de théâtre impromptue, le faîte de la grange se dessine. Noir sur bleu sombre. Froid. La montagne. On la devine. Par tous les pores de la peau. Dans l’air qu’on respire. Le soir. L’ombre, le froid tombent soudainement.

    Un rideau peint. Scène de théâtre impromptue, le faîte de la grange se dessine. Noir sur bleu sombre. Froid. La montagne. On la devine. Par tous les pores de la peau. Dans l’air qu’on respire. Le soir. L’ombre, le froid tombent soudainement. Il fait chaud. Et puis plus si chaud. Et (...)
  • Un grain de sable, dans publications, le 16 mars 2015

    "Ce qui reste accompagnera ce printemps et ce thème en publiant, chaque jour pendant deux semaines, une œuvre collective et inédite parmi les nombreuses propositions reçues lors de cet appel à contribution." (CE QUI RESTE, Insurrection poétique)

    "Ce qui reste accompagnera ce printemps et ce thème en publiant, chaque jour pendant deux semaines, une œuvre collective et inédite parmi les nombreuses propositions reçues lors de cet appel à contribution." (CE QUI RESTE, Insurrection poétique) J’ai le plaisir de vous annoncer (...)

|