par angèle casanova

« mort »

  • vivants, dans écrire avec / pour mon fils, le 21 septembre 2014

    L’écran éclaire par intermittence nos visages tournés vers lui. Blottis au creux des fauteuils, nous nous laissons emporter par le début du film. Un babouin avance à pas lents sur le promontoire.

    L’écran éclaire par intermittence nos visages tournés vers lui. Blottis au creux des fauteuils, nous nous laissons emporter par le début du film. Un babouin avance à pas lents sur le promontoire. Sa canne à grelots heurte régulièrement le sol de pierre. Au rythme de la chanson qui (...)
  • D’une étoile, par Stéphane Bataillon, dans écrire avec Stéphane Bataillon (décembre 2015), le 4 décembre 2015

    Pierre, feuille, ciseau
    et l’enfant qui tressaille

    Pierre, feuille, ciseau et l'enfant qui tressaille Celui devant nous Celui en nous qui se réveille Dans la nuit, les cris et la poudre de perlimpinpin pour que le petit oiseau va sortir Oui, c'est sûr, il va sortir le petit oiseau d'abord il chantera la poésie il réchauffera (...)
  • Belfort, le 2 octobre 2014 à 23 heures, par Angèle Casanova, dans écrire avec Eric Schulthess (octobre 2014), le 3 octobre 2014

    Chère Grisélidis Réal,
    Lorsque vous comprenez que vous allez mourir, vous renouez avec Jean-Luc Hennig. Pour vous, la mort est un livre. Elle prend la forme d’un livre. Parce que ne me racontez pas n’importe quoi.

    Pour lire mon texte, allez là
  • spirale, par Angèle Casanova, dans écrire avec Zéo Zigzags (décembre 2013), le 6 décembre 2013

    Je cours. Des ennemis flous, indiscernables, me poursuivent. Je le sais. Ils sont derrière moi. Tout près. Je les sens. Tendre les doigts. Vers moi. Je cours. Silencieusement. Et puis je m’envole. Tout simplement. Je m’envole. Mon corps se tasse sur lui-même.

    Je cours. Des ennemis flous, indiscernables, me poursuivent. Je le sais. Ils sont derrière moi. Tout près. Je les sens. Tendre les doigts. Vers moi. Je cours. Silencieusement. Et puis je m’envole. Tout simplement. Je m’envole. Mon corps se tasse sur lui-même. Mes genoux ploient. (...)
  • ils ont des osses, dans écrire avec / pour mon fils, le 15 avril 2014

    Je lui cache les yeux
    je lui dis
    ce n’est pas pour toi
    tu es trop petit

    Je lui cache les yeux je lui dis ce n’est pas pour toi tu es trop petit on éteint non qu’il dit on éteint c’est tout Il pleure maman je vais faire des cauchemars je t’avais bien dit que ce n’était pas pour toi c’est malin Maman j’ai peur des morts des morts ou de la mort ? de (...)
  • des flammes sur le Père-Lachaise, dans photo-textes, le 18 février 2008

    Je n’entre jamais au Père Lachaise que par son entrée principale.

    Je n’entre jamais au Père Lachaise que par son entrée principale. Que par cet escalier, qui nous fait passer de la vie au trépas, de la vitesse à la lenteur, de la grisaille aux teintes subtiles… Mes pieds, en foulant ces marches, se font plus respectueux, plus curieux aussi de la (...)
  • le raisin, par Angèle Casanova, dans écrire avec Stéphane Bataillon (décembre 2015), le 4 décembre 2015

    Pour lire mon texte, allez .

    Pour lire mon texte, allez là.
  • Antigone, par Olivier Savignat, dans mythes selon Olivier Savignat, le 9 juillet 2014

    On m’a confié les yeux
    de la ville j’aperçois déjà
    les portes du tombeau

    Pour lire le texte d'Olivier Savignat, aller là
  • Les mains tordues, dans nouvelles, le 22 février 2015

    J’ai le plaisir de vous annoncer la publication de ma nouvelle Les mains tordues sur le cahier de création du numéro de février 2015 de la revue REMUE.NET.

    J'ai le plaisir de vous annoncer la publication de ma nouvelle Les mains tordues sur le cahier de création du numéro de février 2015 de la revue REMUE.NET.
  • Belfort, le 25 septembre 2014, dans chère Grisélidis Réal, le 25 septembre 2014

    Chère Grisélidis Réal,
    J’étais confortablement installée dans la salle d’attente des impôts quand j’ai tourné la dernière page de votre dernier livre. En le refermant, j’ai eu l’impression terriblement poignante de vous quitter pour toujours.

    Chère Grisélidis Réal, J’étais confortablement installée dans la salle d’attente des impôts quand j’ai tourné la dernière page de votre dernier livre. En le refermant, j’ai eu l’impression terriblement poignante de vous quitter pour toujours. De vous tuer. Des larmes ont commencé à (...)

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[1Par Garitan (Travail personnel) [CC-BY-SA-3.0 (http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0)], via Wikimedia Commons

[2Par Aphranius (travail personnel) [CC-BY-SA-3.0 (http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0) or GFDL (http://www.gnu.org/copyleft/fdl.html)], via Wikimedia Commons

[3Par Mallowtek (Travail personnel) [CC-BY-SA-3.0 (http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0)], via Wikimedia Commons

[4Par Ronnie Macdonald de Chelmsford, Royaume-Uni [CC-BY-2.0 (http://creativecommons.org/licenses/by/2.0)], via Wikimedia Commons