Les photographies qui composent "La rue de A à Z" ont été prises un matin de décembre 2012, un peu avant 8h, à Little Senegal, Harlem, New York, entre le coin de la 119e rue et Adam Clayton Powell Bvd, la 116e rue et le coin de la 119e et Malcolm X Bvd (nom actuel de Lenox Avenue).
« sexualité »
-
LA RUE DE A À Z // Little Senegal, Harlem, NY, USA ,
dans
photo-textes,
le
3 octobre 2013
A LOUER Juché sur une échelle, l’agent immobilier fixe tant bien que mal la bannière au-dessus de la boutique décrépite. Il descend, recule au ras du trottoir, tire la langue, un œil fermé, la tête inclinée… Ça pourrait être pire. Il ne lui reste plus qu’à attendre le chaland. Plus (...)
-
Belfort, le 3 octobre 2014 à minuit, par Angèle Casanova,
dans
chère Grisélidis Réal,
le
3 octobre 2014
Chère Grisélidis Réal, Je me promenais à Belleville quand je suis tombée sur ce mur. Je lui ai trouvé un petit air de ressemblance avec vous. Les mains apposées dans un coin, ce sont celles de l’écrivain. De la prostituée qui astique les bites. Délicates. Habiles. Le nom affiché (...)
Chère Grisélidis Réal,
Je me promenais à Belleville quand je suis tombée sur ce mur. Je lui ai trouvé un petit air de ressemblance avec vous. -
hypothèses de travail, par Angèle Casanova,
dans
écrire avec François Bonneau (avril 2013 et avril 2017),
le
7 avril 2017
Pour lire mon texte, aller là.
Pour lire mon texte, aller là.
-
répétition,
dans
répétition,
le
26 septembre 2013
Lire, c’est montrer son âme. Incarner quelqu’un d’autre, sa pensée. L’incarner dans sa chair, dans sa voix, dans sa sensualité. Pas simple, tout ça. Exhiber les entrailles d’un autre, s’exhiber également par la même occasion, c’est se mettre à nu. Entreprise ô combien périlleuse. J’en (...)
Lire, c’est montrer son âme. Incarner quelqu’un d’autre, sa pensée. L’incarner dans sa chair, dans sa voix, dans sa sensualité. Pas simple, tout ça. Exhiber les entrailles d’un autre, s’exhiber également par la même occasion, c’est se mettre à nu.
-
recueil Illusion(s) : nouvelles et textes poétiques, aux Editions Bancal,
dans
publications,
le
5 octobre 2015
J'ai le plaisir de vous annoncer la publication de mon poème duel dans le recueil Illusion(s) : nouvelles et textes poétiques, le premier ouvrage publié par les Editions Bancal. A cette occasion, j'ai signé, avec grande émotion, mon premier contrat d'auteur. Le livre numérique (...)
J’ai le plaisir de vous annoncer la publication de mon poème duel dans le recueil Illusion(s) : nouvelles et textes poétiques, le premier ouvrage publié par les Editions Bancal.
-
La surprise (à partir de La chemise enlevée de Fragonard),
dans
poèmes,
le
7 décembre 2015
elle a attendu son retour aussi longtemps que ses paupières mais le sommeil lui est tombé dessus sans crier gare chaude du désir pressenti elle somnole bien-être certitude et se rend compte qu’elle est toute habillée entre deux eaux cheveux ébouriffés elle invoque alors les (...)
elle a attendu son retour
aussi longtemps que ses paupières
mais le sommeil lui est tombé dessus sans crier gare -
vol d’alouettes, par Angèle Casanova,
dans
écrire avec Wana Toctouillou (mars 2015),
le
6 mars 2015
Pour lire mon poème, allez là
Pour lire mon poème, allez là
-
Au jour de la Sainte Colette, par Wana Toctouillou,
dans
écrire avec Wana Toctouillou (mars 2015),
le
6 mars 2015
Une nourrice à Sainte Agathe
Voit son téton qui se dilate -
le jeu des corps,
dans
love letters,
le
25 mai 2015
nos cartes on se les montre blanches et roses et lisses on se les montre à bout touchant nos corps irradiés en gardent trace poudre alentours peau brûlée cris étranglés mort jusqu'à la prochaine fois
nos cartes on se les montre
blanches et roses et
lisses -
le trait, par Angèle Casanova,
dans
écrire avec Nolwenn Euzen (mai 2014),
le
2 mai 2014
« Le corps contient le tout. Il s’écrit par l’entremise du mouvement de la main alors qu’il ne bouge pas. Ne pas bouger est une attitude de désir. Le corps est suspendu au désir. De tout et de rien. De quelqu’un à qui je prête un visage. De quelqu’un dont je cherche le visage. Désir (...)
« Le corps contient le tout. Il s’écrit par l’entremise du mouvement de la main alors qu’il ne bouge pas. Ne pas bouger est une attitude de désir. Le corps est suspendu au désir. De tout et de rien. De quelqu’un à qui je prête un visage.
< | >